TOPS / FLOPS de l’année 2018 – Le palmarès de Clair & Obscur !

Tops / Flops de l'année 2018: le palmarès de Clair & Obscur
La rédaction
Auto-production
2018
La rédaction de Clair & Obscur

Tops / Flops de l’année 2018 – Le palmarès de Clair & Obscur !

Pousse baissé

Cocoricooooooooooo ! Eh oui, une fois n’est pas coutume, la plupart de nos tops ten sont colorés en bleu blanc rouge. Nous avons craqué pour des artistes présents dans le paysage musical depuis longtemps comme pour de jeunes formations en devenir. Cela en dit long sur la qualité des musiques francophones, qui ont toute leur place dans Clair & Obscur. Et puis, je ne sais pas ce qui a pris les rédacteurs mais cette année, ils commentent tout ! Oui, TOUT ! Leurs flops, bien entendu, pour expliquer pourquoi ce sont des flops, mais aussi leurs mentions spéciales et le top ten lui-même ! Vous pourrez vérifier s’ils sont raccord avec eux-mêmes en jetant un œil sur leurs chroniques, si d’aventure ils avaient eu le courage, le panache et l’outrecuidance d’écrire sur ce qui les ont passionné cette année. Comme toujours, nous vous encourageons à commenter ces tops/ flops, mais aussi à faire les vôtres et à les publier en commentaires. Et s’il vous prend l’envie de prendre la plume et de venir compléter notre équipe, n’hésitez pas ! Envoyez une chronique par le biais du formulaire de contact du site, et nous reviendrons vers vous très vite. Sur ce, chères lectrices et chers lecteurs, toute l’équipe se joint à moi pour vous souhaiter de fabuleuses fêtes de fin d’année, pleine de musique comme il se doit.

Fred Natuzzi pour la rédaction.

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FRED NATUZZI

Tops

The Pineapple Thief Dissolution

  1. The Pineapple Thief – Dissolution : Le groupe est au meilleur de sa (nouvelle) forme.
  2. Dominique A – Toute Latitude + La Fragilité : Un diptyque indispensable pour tout amateur de musique française
  3. Arman Méliès Echappées Belles Vol 1 : Comme à chaque fois, Arman Méliès fait mouche là où on ne l’attend pas.
  4. Charlotte Gainsbourg – Rest : Un opus surprenant qui marque les esprits
  5. Father John Misty God’s Favorite Customer : Un album qui fait oublier les faiblesses du précédent
  6. Anna Von Hausswolff – Dead Magic : Hypnotique et fascinant, un grand album
  7. Iggy Pop & Underworld – Teatime Dub Encounters : La rencontre de l’iguane avec l’électro des Underworld, complètement inattendu et très réussi
  8. Alain Chamfort – Le Désordre Des Choses : Alain Chamfort est en grande forme avec cet album très réussi
  9. Black Rebel Motorcycle Club – Wrong Creatures : Rock and roll bordel de merde quoi !
  10. OMOH – Party In Paris : 1er album très attendu et réussi pour Baptiste et Clément, un groupe qui compte dans le paysage électro français.

Mentions spéciales

  1. Alain Bashung – En Amont : Pas assez de recul encore pour juger sur la qualité de l’ensemble, mais qu’est-ce que c’est bon de réentendre Bashung.
  2. Son Lux – Brighter Wounds : Absolument magnifique
  3. Clutch – Book Of Bad Décisions : Du Clutch pur jus mais qui n’invente rien, c’est toujours du Clutch. Et du bon.
  4. Mark Lanegan & Duke Garwood – With Animals : Un opus très sombre de Mark Lanegan qui ne vous lâche pas.
  5. I Am Strangram – Tentacles : Superbe découverte française à suivre !
  6. Jean Jean – Froidepierre : Les Français de Jean Jean nous ont offert un trip post rock de haute volée
  7. Alela Diane – Cusp : Une sensibilité qui fait écho à la beauté de la voix d’Alela Diane
  8. Feu! Chatterton – L’oiseleur : Un second opus dense et riche, le renouveau français.
  9. David Crosby – Here If You Listen : Peut-être son meilleur album depuis des lustres.
  10. The Liminañas – Shadow People : Les Français de Perpignan nous donnent leur meilleur album à ce jour. Jouissif.

Flops

  1. Mark Knopfler – Down The Road Wherever : Encéphalogramme plat, 16 looooooooongs morceaux qui n’en finissent pas, morne plaine. Un bon point cependant: c’est un bon somnifère.
  2. Muse – Simulation Theory : Aucun bon morceau sur cet album catastrophique quasi sans guitares, Muse avait repris du poil de la bête avec Drones, c’est pour mieux mourir avec Simulation Theory.
  3. Nolwenn Leroy – Folk : J’adore Nolwenn mais là elle s’est fourvoyée en reprenant des morceaux variétoche folk la plupart sans âme. Un album quasi embarrassant.
  4. Roine Stolt’s The Flower King – Manifesto Of An Alchemist : Soporifique au possible, comme d’hab, une looooooongue sieste musicale.
  5. Les prix des places de concert qui explosent en général ces temps-ci, et particulièrement pour les vieilles gloires du passé sur le retour comme Phil Collins, Boy George ou Rod Stewart, entre autre, mais aussi pour celles actuelles comme Metallica, Paul McCartney, Rammstein ou Muse par exemple. Et puis en général, 80 balles par tête de pipe pour un spectacle, c’est déjà largement trop cher.

 

JEREMY URBAIN dit Jéré Mignon

Tops

Anna Von Hausswolff Dead Magic

  1. Anna Von Hausswolff Dead Magic : Sans conteste l’album le plus fort, le plus beau et aventureux de cette année. Anna est une muse.
  2. Thom YorkeSuspiria : Un album onirique et primitif comme je les affectionne avec en prime une de ces ballades minimales qui laissent pantois.
  3. Chaos Echoes – Mouvement + Chaos Echoes & Mats Gustafsson – Sustain: D’un côté le meilleur album de metal extrême de l’année et de l’autre une pépite entre Jazz et ambient crépusculaire.
  4. Zeal & Ardor – Stranger Fruit : Comment transformer un essai qui ressemblait à une blague. Le type d’album qui donne ses lettres au terme métissage.
  5. The Armed – Only Love : Fou, taré, dingue… Qui a dit que le rock n’a plus rien à dire en 2018 ?
  6. Oneohtryx Point Never – Age Of : Le 2001 de la musique électronique pour 2018… Voilà, c’est dit, j’assume !
  7. Hangman’s Chair – Banlieue Triste : Mélancolique à en dérailler un RER… Cocorico !!
  8. Clutch – Book Of Bad Decisions : Groove un jour, groove toujours. On reste sur ses bases mais putain qu’est-ce que c’est bon !
  9. Moodie Black – Lucas Acid : Le meilleur album de hip-hop de l’année avec des touches cold-wave. Voilà, voilà…
  10. Kamasi Washington – Heaven & Earth : L’album de jazz à la durée colossale dont on aime s’aventurer dans ses recoins.

Mentions (TRES) spéciales

  1. Bunuel – The Easy Way Out : Le disque qui redonne de la dangerosité au rock.
  2. Cypress Hill – Elephant On Acid : J’y croyais plus ! Cypress Hill est de retour ! Psychédélique à mort, le meilleur opus depuis 10 ans.
  3. Young Fathers – Cocoa Sugar : Parce qu’il y a des choses qui ne s’expliquent pas. Entre soul, hip-hop et electro, ça fait mouche.
  4. ALT 236 – Nowhere : L’album synthwave qui accompagne mes trajets en transport, rien que pour ça…
  5. Special Deliverance – Magical Shades Blues : Parce que j’apprécie Arno et que chaque sortie de son combo me donne la banane. Oui, c’est un argument !
  6. Carpenter Brut – Leather Teeth : Fausse OST d’un film qui n’existe pas, pur concept album d’une synthwave punchy à souhait.
  7. Anguish – Anguish : Dälek, Mats Gustafsson, Faust… Entre free-jazz à la sauce krautrock, hip-hop et musique industrielle, la surprise de cette fin d’année.

Hors concours

Autechre – Nts Sessions : Parce que je suis loin, très loin, d’avoir fait le tour de ce mastodonte durant quand même 8 heures !!!

La mort de Robert Faurisson : Oui ! C’est à mettre dans le top ! C’est pas une bonne nouvelle ça, bordel ?! Laissez-moi déguster.

Flops

Mort du compositeur Jóhann Jóhannsson parmi les disparus de 2018, sûrement le décès qui m’attriste le plus

Et… Communautaristes de tout poil, comme chaque année, allez tous vous faire foutre !!

 

RUDZIK

Mon top est, cette année, très coloré bleu-blanc-rouge. Rien à voir avec la victoire en Coupe du Monde mais il se trouve que beaucoup de groupes français nous ont envoyé des albums de grande qualité que j’ai eu plaisir à découvrir, écouter et réécouter tout au long de cette année.

Tops

anasazi ask the dust

  1. anasaziask the dust : Un joyau tricolore destiné à tous les orphelins d’un hypothétique prochain album de Tool. Aucune faute de goût ni de plagiat tout au long de compositions d’une variété impressionnante.
  2. KayakSeventeen : Une surprise pour un dinosaure que tout le monde pensait fossilisé. Une alternance parfaite de compositions épiques et de titres plus directs et très percutants.
  3. Orphaned Land Unsung Prophets & Dead Messiahs : Un groupe au sommet de son art et de son combat anti sectarisme religieux dont les mélodies de metal oriental sont envoûtantes.
  4. Célès Humain : Un quatuor tourangeau en devenir proposant un univers musical en symbiose avec son message écologique dont les représentations scéniques valent autant par la musique proposée que par le cadre où elles se déroulent.
  5. Haken – Vector : Le nouveau porte drapeau du metal prog qui ne s’endort pas sur ses lauriers et continue à prendre des risques avec plus de bonheurs que de d’égarements techniques.
  6. The Dizzy Brains Tany Razana : Les écorchés vifs malgaches ont idéalement négocié le nécessaire virage pour passer à des compositions plus élaborées sans y perdre leur âme.
  7. Seven Eyed CrowOrganized Chaos : Encore une surprise tricolore dont le songwriting et le groove contrebalancent parfaitement la puissance des riffs.
  8. Oceans Collide The Awakening : Toujours une surprise française qui a réussi l’exploit de me réconcilier avec le djent du fait de compositions ne sombrant pas dans le démonstratif.
  9. Sabotage Condorcet Sessions : De l’excellent classic hard rock nourri aux mamelles de Led Zeppelin (Les zeppelins m’ont toujours fait penser à de grosses vaches volantes !).
  10. Spock’s Beard Noise Floor : Pas un album exceptionnel mais il marque l’émancipation du groupe de son mentor à travers des compositions plus directes qui vont comme un gant à un chanteur, Ted Leonard, qui y a définitivement trouvé sa place.

Mention Spéciale

J’y aurais bien ajouté Soup – Remedies que j’ai découvert cette année ainsi qu’en live, une sorte d’hybride classieux entre Pink Floyd et The Pineapple Thief, mais l’album date de 2017 donc trop dommage de l’avoir raté à sa sortie.

Flops

Pas de vrais flops car quand je n’aime pas, je zappe très vite. Ce sont plutôt des déceptions par rapport à mes attentes.

  1. Kino Radio Voltaire : Une énième sortie de John Mitchell en panne d’inspiration. Rien à voir avec le premier album de Kino, Picture, d’une originalité rare et dont le successeur n’atteint pas les chevilles.
  2. Loreley Night Of The Prog : Un coup de gueule envers la sonorisation avec beaucoup de problèmes qui ont régulièrement entaché les prestations des premiers groupes de chaque journée (bizarre que le son des têtes d’affiche fut à chaque fois parfait) avec la palme pour Threshold que je voyais pour la première fois en live. J’avais été habitué à beaucoup mieux par le passé.
  3. Long Distance CallingBoundless : Pourquoi être revenu à de l’instrumental répétitif après avoir sorti un chef-d’œuvre aussi abouti que Trips, leur album précédent. Boundless marque une régression pour LDC.
  4. Riverside Wasteland : Les polonais n’ont pas fait le deuil de Piotr, leur guitariste défunt, faisant le choix délibéré de ne pas le remplacer. Il en résulte un album inégal, manquant de consistance et bien en deçà de leurs productions précédentes.
  5. Mystery Lies And Butterflies : Des difficultés à se renouveler et à proposer quelques innovations et surprises sur un bon album mais qui répète trop de schémas déjà employés précédemment par le groupe de Michel Saint Père.
  6. Le dernier album de Johnny : Pas écouté mais ouf ! c’est le dernier !

 

THIERRY FOLCHER

Un podium français, ça mérite d’être souligné.

Tops 

Seven Reizh-L'Albatros

  1. Seven Reizh L’Albatros : L’aboutissement d’une œuvre grandiose, qui s’écoute, se lit et qui réécrit l’histoire. Absolument unique dans le paysage culturel français.
  2. Feu ! Chatterton L’Oiseleur : La confirmation d’un talent prometteur. Un album où les notes et les mots laissent entrevoir un bel avenir pour cette formation prisée par un public multi-générationnel.
  3. Ange Heureux ! : La magie opère toujours. Nos artisans Franc-comtois peuvent être Heureux ! ils ont toujours la pêche et l’inspiration.
  4. The Jayhawks Back Roads And Abandoned Motels : Le meilleur album de The Jayhawks depuis Rainy Day Music en 2003.
  5. Bears Of LegendA Million Lives : La formation canadienne qui monte. Un joli pas en avant avec ce nouvel album.
  6. Paul McCartney –Egypt Station : Mais comment fait-il ? Ça paraît si simple.
  7. Riversea – The Tide : Une voix et un son inimitables pour un deuxième album parfait.
  8. Eels – The Deconstruction : Mark Oliver Everett a encore frappé et son album fait mouche.
  9. Dead Can Dance Dyonisus : Un retour qui ne laisse pas indifférent. Moi j’aime beaucoup.
  10. Lazuli Saison 8 : Nos amis cévenols, toujours inspirés et talentueux.

Mention Spéciale

Alexandra Stréliski – Inscape : Plus belle découverte 2018

Flops

  1. Tony Banks  ̶  Five : Quel gâchis !
  2. The Sea Within : Ennuyeux, vraiment ennuyeux.
  3. Gazpacho – Soyuz : Désolé, je décroche
  4. Arena  Double Vision : A l’image de la pochette, pas top du tout
  5. Mystery ̶  Lies And Butterflies : Le seul défaut chez Mystery c’est qu’il n’en a pas, alors à quand la prise de risque ?

DVD/Blu-Ray 

  1. Steven Wilson – Home Invasion : In Concert At The Royal Albert Hall
  2. Yes Featuring ARW – Live At The Apollo
  3. Steve Hackett – Wuthering Nights : Live In Birmingham
  4. Ayreon  – Universe Best Of Live

 

LUCAS BIELA

De bonnes surprises cette année, aussi bien de la part d’anciens « routards » que de « pousses » plus récentes.

Tops

steve perry traces

  1. Steve Perry  Traces : Plus chargée de mélancolie que par le passé, la voix de l’ancien Journey n’en est que plus émouvante.
  2. Loreena McKennitt – Lost Souls : Une voix captivante dans un cadre toujours aussi verdoyant
  3. Voivod – The Wake Piggy : n’est plus là, mais l’énergie et la créativité qui ont fait de ce groupe le fer de lance du thrash metal psychédélique / progressif sont toujours au rendez-vous
  4. Satan’s Satyrs – The Lucky Ones : Des hymnes heavy rock à faire taper du pied et hocher la tête
  5. Vanishing Kids – Heavy Dreamer : Un doom psychédélique où la voix envoûtante de Nikki Drohomyreky nous transporte
  6. Княжая Пустынь – Врѣмена : Des ambiances féériques dans un album où s’entremêlent harmonieusement ambient, folk et black metal.
  7. Percival Schuttenbach – Dzikie Pola : Du folk metal où l’énergie du metal côtoie les accents slaves du chant féminin et du jeu de violoncelle
  8. Louis de Mieulle & Matt Garstka – Outside The Square : Un duo de jazz-rock cosmico-baroque où des claviers tour à tour futuristes et méditatifs accompagnent des rythmiques à couper le souffle
  9. Ulvesang – The Hunt : Un duo folk où guitares lumineuses et voix éthérées éclosent à la manière d’un nouveau jour qui se lève
  10. Entropy Created Consciousness – Impressions Of The Morning Star : Un seul homme aux commandes de ce tout nouveau projet de black metal atmosphérique où les ambiances tour à tour majestueuses, tumultueuses et introspectives rendent le voyage fascinant.

Mentions Spéciales

  1. Fire ! – The Hands : Sombre, déchiré et rythmique, un univers toujours plus immersif pour le collectif free-jazz Fire!
  2. Sly & Robbie meet Nils Petter Molvaer feat. Eivind Aarset and Vladislav Delay – Nordub : Dans cette rencontre entre musiciens jamaïcains et norvégiens, chaud et froid se mélangent pour un festival de couleurs et de poésie
  3. The Armed – Only Love : Un groupe qui réinvente le hardcore en parvenant à faire s’extirper de structures chaotiques et bruitistes des mélodies travaillées à la manière d’un orfèvre.

 

CHRISTOPHE GIGON

Tops

Chandelier Facing Gravity

  1. Chandelier – Facing Gravity (Double CD réédition 2018):  Les rééditions de la discographie du trop méconnu groupe allemand Chandelier prouveront qu’au milieu des années 90, le rock néo-progressif avait encore le vent en poupe ! Un must have pour les fans d’Arena, Marillion (période Fish) ou IQ ! Leurs deux autres albums valent aussi le coup d’ouïe.
  2. Fish – A Parley with Angels (E.P.) :Fish nous livre un avant-goût de son prochain (et dernier) concept album porteur de l’énigmatique titre Weltschmerz, attendu l’an prochain.
  3. Arena Double Vision : Puisqu’on parle des ténors du genre, Arena nous offre la suite du magistral The Visitor (1998) avec Double Vision qui, sans atteindre la majesté de son illustre prédécesseur, vaut l’achat de billets pour la tournée printanière en 2019. 
  4. IQ Ever (2018 Remix- 25th Anniversary Collector’s Edition) : IQ nous propose une réédition luxueuse de son chef-d’œuvre de 1993.
  5. Yes Live at the Apollo : Yes, dans sa formation alternative (celle qui n’a pas le droit d’utiliser le joli logo), montre pourtant que c’est bien dans cette configuration que sa musique reste la plus puissante. Probablement leur meilleur live, après plus de cinquante ans d’existence !
  6. Alain Bashung – En amont : Alain Bashung nous revient d’entre les morts avec de jolies pépites, délaissées lors des séances de Bleu Pétrole.
  7. Ange Heureux ! : Ange est toujours vert et Heureux ! prouve la vigueur du plus vieux groupe français encore en activité. 
  8. Fleesh – Script for a New Season : Fleesh propose une relecture des classiques de Marillion sans prendre de risques…mais la voix de la chanteuse enveloppe les compositions mélodiques du quintette d’Aylesbury d’une grâce idéale pour ces périodes de fêtes. A écouter au pied du sapin. 
  9. Minuit – Vertigo : Minuit prend la relève des Rita Mitsouko puisque la fille et le fils de produisent une musique clinquante pas si éloignée des deux premiers disques de leurs parents. La voix de Simone  joue de mimétisme avec celle de Catherine Ringer. 
  10. Dick Annegarn – 12 villes 12 chansons : Une visite des villes  par le troubadour décalé Dick Annegarn reste une manière fort pertinente de quitter l’an 2018.

Flops

  1. Spock’s Beard – Noise Floor : Spock’s Beard semble ne plus vraiment avoir le feu sacré depuis quelque temps. Les albums se suivent… et se ressemblent. Comme ceux de Neal Morse du reste, mais le public semble avoir choisi son camp.
  2. Whitesnake Unzipped : Whitesnake et son album de reprises acoustiques au son qui aurait bien mérité un coup de braguette magique.
  3. Eric Clapton Happy Xmas : Eric Clapton nous fait le coup de l’album de Noël mou du genou et sans boules.
  4. Phil Collins Still not Dead Yet Live : Alors que Phil Collins essaie de nous prouver qu’il est encore vaillant en se produisant sur scène en survêtement, assis sur une chaise percée, en minaudant « Dance into the Light » ; mais le prix exorbitant des places devrait lui permettre de se remettre debout.
  5. Muse – Simulation Theory : Dur, dur d’être un vieux musicien. Muse n’amuse plus personne : on les avait pris pour les nouveaux Radiohead, de fait, ils partagent la cour de récré avec Coldplay.

 

 

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