Rick Miller – Heart Of Darkness

Heart Of Darkness
Rick Miller
2014
Mals

Rick Miller - Heart Of Darkness

Chanteur et multi-instrumentiste pétri de talent, le canadien Rick Miller a commencé sa carrière en solitaire dans les années 80’s sous le signe d’un art-pop à la Japan avec les albums « Starsong » (1983, 30 000 copies écoulées!), « Windhaven » (1987) et « Interstellar Project » (1998). Durant cette période fructueuse, il a fait la découverte de références rock telles que Pink Floyd, Steve Hackett ou les Moody Blues, et a décidé d’orienter son parcours vers une veine plus atmosphérique et ambitieuse qu’à ses débuts. Il a ainsi donné naissance aux nettement plus aboutis « The One » en 2003, « Dreamtigers » en 2004, « The End Of Days » en 2006, « Angel Of My Soul » en 2008 et « Falling Through Rainbow » en 2009. Emargeant désormais sur le label Mals, Rick signe aujourd’hui, avec « Heart Of Darkness », un fort beau CD qui s’engage avec bonheur sur les sentiers d’un rock mélancolique riche en émotions. Il faut dire que le bougre s’est entouré d’un talentueux casting, en les personnes de Kane Miller (violon et guitare acoustique), Sarah Young (flûte), Mateusz Swoboda (violoncelle), Barry Haggarty (Stratocaster) et Will (batterie et percussions). De l’émouvant morceau éponyme, ouvrant le disque en douceur (ah, ces mélopées indiennes et ces atmosphères symphoniques toutes en nuances !), jusqu’au majestueux « Blood Of The Rose » (un épic aux putains de parties de six-cordes évoquant l’immense David Gilmour !), les six longues compositions gravées sur cet opus de la consécration emportent l’adhésion par la force de leurs mélodies et la richesse de leurs arrangements (avec notamment un travail remarquable sur les nappes de claviers). Les titres planants bien huilés (« Come Summer, She Died ») y succèdent ainsi, sans l’ombre du moindre temps mort, aux ballades imparables (« Castle Walls ») et aux plages typiquement progressives (la longue épopée « The Dark Lady », à l’introduction magnifique et aux élans emphatiques contrôlés ABS). Sacré bel opus donc, qui mérite largement le détour !

Bertrand Pourcheron (8,5/10)

http://rickmiller.bandcamp.com/

 

CD disponible auprès de George’s Shop :

http://www.shop33.net/

Un commentaire

  • pawnoir

    « … morceau éponyme, nappes de claviers, titres bien huilés, ballades imparables, élans emphatiques… »
    Le grotesque des rédacteurs musicaux aux adjectifs immuables.

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