Traumhaus – Das Geheimnis
Traumhaus
Progressive Promotion Records
Troisième album signé par ce groupe germanique après le CD éponyme « Traumhaus » (2001) et le EP « Die Andere Seite » (2008), « Das Geheimnis » constitue une très bonne surprise. Sous la houlette de son claviériste, chanteur et mentor Alexander Weiland, la formation y joue la musique qui lui plait, en se laissant guider par son cœur et ses envies du moment plutôt que par des calculs stratégiques et opportunistes. Renforcé à la batterie par Jimmy Keegan de Spock’s Beard, le combo interprète une musique qui évoque les heures de gloire du Novalis et du Grobschnitt des seventies mais avec une approche résolument actuelle. Rien d’étonnant donc à ce que l’on retrouve ici un certain nombre des ingrédients ayant constitué la marque de fabrique de ces deux glorieux modèles : longues séquences symphoniques, montées en puissance tendues et explosions rageuses, fulgurances mélodiques, etc. Refusant toute forme de masturbation technique, la formation évolue dans un registre résolument émotionnel et séduit par sa sincérité et son émotion de tous les instants. Les parties de guitare de Tobias Hampl sont ainsi magnifiques de lyrisme et de puissance et évoquent les grands maîtres à rêver des seventies (Andy Latimer, David Gilmour, Steve Hackett) : leurs envolées sur la pièce épique « Das Vermachtnis » vous propulseront directement vers les étoiles. Quant aux claviers d’Alexander Weiland, ils offrent une large palette de sonorités symphoniques (jetez donc une oreille sur l’introduction superbe du titre d’ouverture « Das Geheimnis Teil 1 ») et contribuent à la genèse d’une musique émouvante, gorgée d’âme et de lyrisme. Si le chant n’est hélas pas toujours à la hauteur (sur quelques passages Alexander fait peine à entendre et évoque un chat constipé s’efforçant sur de le braise), le bilan est globalement très positif. Une belle découverte, donc..
Bertrand Pourcheron (7/10)
Tout est dit dans la chronique comme ci tu savais cibler ton lecteur.En tout cas un disque qui offre de bons moments, mélodique sans débordement (j’ai quelques craintes sur les titres dépassant
le quart d’heure) et le chant allemand ne me dérange pas plus que ça. Un travail honnête de tout manière. Au faite l’ile de la réunion remercie toute l’équipe c&o!
Salut ! Merci pour ton message très sympa, qui fait plaisir à l’auteur de la chronique, mais aussi à toute l’équipe de C&O ! Cool de savoir qu’on a des lecteurs dans l’Océan Indien 🙂 Pour ma part, je suis très attaché à la Réunion que je connais bien pour y aller régulièrement (ma compagne est originaire de là-bas). Côté musique, gros fan je suis je Maloya (Danyel Waro en particulier), mais surtout de Gilbert Pounia et Ziskakan, fantastique groupe à l’éclectisme rare ! A bientôt ! Musicalement, Philippe.V
Salut,
Merci pour tes remerciements concernant ma chronique de Traumhaus qui est, en effet, un groupe très fréquentable. Je suis, cela dit, nettement plus sensible aux remerciements sur la musique
du groupe qu’à ceux portant sur mon humble prose. Je ne suis qu’un modeste pion au service des musiciens.
Merci, plus généralement et c’est là l’essentiel, pour ton intérêt porté au Webzine Clair & Obscur.
Passe un excellent week-end,
Cordialement,
Bertrand
Génial Philippe d’apprendre ton attache pour notre ile et le maloya héritage des chants des esclaves et d’ailleurs je te propose d’écouter le dernier NATHALIE NATIEMBE (BONBON ZETWAL),magnifique
opus mélangeant le rock, maloya, séga avec un jeux de basse très plaisant.Tu verras, ça vaut le coup d’oreille!
Salut, Ici Bertrand. Philippe m’en a fait écouter un peu : c’est superbe !
Bon week-end,
Bertrand