La Minute Grind N°4 : Pig Destroyer – Terrifyer
Pig Destroyer
Relapse Records
Doudididada Douuuu di di dada
C’est le grind
C’est le core
C’est la minute GRINDCORE
Doudididada Douuuu di di dada poum pouf
Ah ! La belle ville ! Ses soirées nocturnes, ses cafés ombragés, ses boutiques chicos, ses parkings humides, ses immeubles décrépis, ses escaliers lugubres, ses caves suintantes qui puent, ses ruelles sordides, ses halls d’immeuble abandonnés, ses cadavres oubliés devant la télé crépitante de parasites, ses corps qu’on ne retrouvera jamais, ses victimes tabassées à mort, égorgées, massacrées, du sexe, de la violence, la folie… Nihilisme et provocation sanglante en fontaine Wallace . Ah ! Le grind dit moderne, sa férocité, son approche bestiale et… euh… nouvelle du genre, sa brutalité explose-gencives, sa production qui renifle la rouille, le brut, le glauque, l’ignominie. Ses textes scabreux qui respire la frustration, l’inutilité.
Ah ! Pig Destroyer ! Ce nom pas piqué des vers, cette batterie épileptiquo-technique, ces références stylistiques, hardcore, punk, moshparts, thrash, effervescence et partouzes, breaks monstrueux et sauvagerie galopante, reflets d’un climat oppressant et d’égouttements de sang et foutre mêlés à l’alcool et l’eau des conduites défectueuses. Ah ! Terrifyer, cette guitare huit cordes (Scott Hull Style), cette absence de basse dont on se fout, cette voix hurlée du plus profond de la psychose, haine et détresse. Trio infernal
Ah ! Natasha ! Toi, qui orne la couv. Toi, dont on suit la descente morbide et brutale. Toi qui n’avait rien demandé. Ah ! Natasha… Ah ! Natasha ! Toi et cette ville. Toi et la une du petit détective et son ramassis de conneries. Natasha…Brumpff… Pardon…
Doudididada Douuuu di di dada
C’est le grind
C’est le core
C’était la minute GRINDCORE
Doudididada Douuuu di di dada poum pouf
Et n’oubliez pas… Grindcore Is Love !
Jérémy Urbain (tu me fais une bise ?/10)