La Minute Grind N°7 : Napalm Death – Scum
Napalm Death
Earache Records
Doudididada Douuuu di di dada
C’est le grind
C’est le core
C’est la minute GRINDCORE
Doudididada Douuuu di di dada poum pouf
Bon, le grind, ses beuglements et grunts rigolos, les tempos supersoniques, le sérieux comme le débile profond d’un ado qui ne se rend pas compte que ses couilles tombent et que sa voix mue, c’est sympa, mais faut bien faire un peu d’histoire. Ohé, les deux au fond qui ne sont pas content, je m’en fout hein ? On tourne la tête vers moi s’il vous plait ! Merci ! Reprenons… J’ai beau n’avoir parlé, pour l’instant, que du grindcore du nouveau millénaire, il y a bien eu un début. Et ce commencement, cette excroissance purulente, c’est de la perfide Albion qui nous vient. Oui m’dame, nous sommes à la moitié des années 80, la décennie qui nous a sorti le pire de la musique, avouons-le, si on ne compte pas la musique industrielle, véritable avancée dans la matière. Mais je m’égare. À ce moment-là sortira cet OVNI musical. Véritable condensé de violence, l’apparition d’un style nouveau, mélange de lourdeur pachydermique et d’ultra-violence exacerbée. Le reste, je dirais, appartient à l’histoire indignée, quand je vois la cohorte de groupes, l’aspect international du style et les festivals spécialement dédiés, je sais de quoi je cause.
« Scum », c’est l’étalon, la base, les titres courts, le tempo inventé par Mick Harris, le blast-beat (bien qu’Albert Ayler ai déjà expérimenté la chose dans les années 60 !) vicelard et surhumain, la liste affolante de titres, l’engagement politique et social, la prod crade et j’en passe. Et dans ce joli foutoir, on trouve le « chanteur », Lee Dorian, qui formera l’un des groupes des plus emblématiques du stoner avec Cathedral. Sans oublier Mick Harris qui, passé un certain temps, formera le groupe phare du deep et dark dub, et personnellement l’ancêtre véritable du dubstep, à savoir Scorn. Comme quoi le grind, ça mène à tout. Napalm Death, y passer à côté, c’est virer révisionniste. Ils feront mieux par la suite, c’est évident, mais ils ne se détacheront jamais de leur ligne directrice.
« Scum », c’est historique, c’est dit. Et maintenant, sortez de la classe et retenez bien la leçon que je vous ai faite, bande de…
Doudididada Douuuu di di dada
C’est le grind
C’est le core
C’était la minute GRINDCORE
Doudididada Douuuu di di dada poum pouf
Et n’oubliez pas… Grindcore Is Love !
Jérémy Urbain (L’arche perdue/10)
mais qui est donc ce mick garris ?
Commentaire très constructif…
Heu… professeur, c’est Mike Harris, pas Garris, nan mais heuuuu !
Merci beaucoup pour ce réctificatif mon cher DrÖne, l’honneur de C&O est sauf désormais, et ce grâce à toi ! Pour la peine, sache que l’immonde et purulent Jérémy Urbain sera lourdement
sanctionné. La créature sera contrainte par la force à écouter le pire du rock progressif symphonique dégoulinant pendant 1 semaine d’affilée, ça lui fera les pieds !
Bien à toi,
Le rédac-chef
Album essentiel. Merci d’avoir mentionné Albert Ayler.