Ange : une carrière divine (1ère partie)
Un projet de titan que celui consistant à proposer à notre lectorat en haleine une discographie commentée et exhaustive de la carrière du groupe français le plus résistant du paysage rock hexagonal : 47 ans de rock progressif flamboyant, tantôt médiéval, tantôt moderne, parfois symphonique, mais toujours en décalage avec la soupe servie à dose régulière par les médias français frileux, volontiers condescendants face à la marginalité de la formation franc-comtoise. Elle, par contre, toujours en avance d’un rêve et jamais en retard d’une fulgurance. Chemins escarpés, replis magiques, crêtes vertigineuses et foyers-terroirs. A noter que seuls les albums seront ici passés en revue. La liste des captations en public, anthologies et autres compilations est en effet si longue que même le fan le plus complétiste en perdrait son ancien français. Suivez le trouvère…
Première partie : les années Philips (1972-1983)
Même si le groupe, formé autour des deux frères Décamps, Christian et Francis, existe depuis la fin de l’année 1969, le premier véritable album d’Ange, Caricatures, publié en 1972, marque le début d’une discographie pantagruélique parfois difficile à suivre : changements de labels, valses des musiciens, hésitations autour du nom du groupe (Ange, Christian Décamps & fils ou les deux ?), créent un chemin non balisé qui rend ainsi la quête de l’album ultime difficile pour le néophyte angélique. Dans cette première partie, peut-être la plus classique et connue de la bande aux deux Décamps, pas moins de dix galettes seront goûtées. A signaler que tous les disques proposés jadis par Philips se voient aujourd’hui réédités, soit par Universal (les quatre disques d’or que représentent Le Cimetière Des Arlequins, Au-delà Du Délire, Emile Jacotey ou Par Les Fils De Mandrin), soit, de manière autrement plus élégante, par Musea (les classiques du futur) qui rend enfin disponibles de magnifiques objets de luxe nommés digisleeve : Caricatures, Guet-apens, Vu d’un Chien, Moteur !, A Propos De… et La Gare De Troyes.
Ange – Caricatures (1972)
Même si Ange a déjà joué devant un public médusé son mythique opéra rock La Fantastique Epopée Du Général Machin, composé par Christian Décamps (que l’on peut entendre sur le disque 1970-1971 en concert, paru de manière étonnante en 1978) et publié son premier 45 tours, « Tout Feu, Tout Flamme », chez Philips déjà, à la fin de 1971, Caricatures, premier véritable essai discographique, marque bien le début de la carrière fantastique du groupe de Belfort. Comme tous les premiers élans, cette collection de six titres, si elle ne laisse pas véritablement encore imaginer la qualité des œuvres qui lui succéderont, fait déjà montre d’un style unique en France et qui fera par la suite florès. L’utilisation de nappes de claviers envoûtantes, de rythmes décomplexés et la création de textes pour le moins imagés et expressionnistes font tour à tour penser à Genesis, Les Moody Blues ou King Crimson (pour les compositions) ou Brel et Ferré pour la scansion et la force poétique des paroles rédigées par l’aîné des Décamps. Ce disque inaugural contient déjà deux classiques : l’angoissant « Le Soir Du Diable » et le très progressif « Caricatures » qui aurait pu tout aussi bien figurer sur Trespass de Genesis, sorti deux ans avant. La volonté de chanter « à la française » affichée par le leader empêchera toujours de pousser la comparaison entre Ange et la bande de l’autre ange (Gabriel) trop loin. Ainsi, c’est bien par ce croisement inattendu (et « inentendu ») entre une musique intrinsèquement anglo-saxonne et une pose de voix très « chanson à textes » qu’Ange parviendra à creuser un sillon musical absolument unique, avant d’être imité par quantité de suiveurs plus ou moins doués. On peut citer, parmi les bonnes surprises, Atoll ou Mona Lisa.
Ange – Le Cimetière Des Arlequins (1973)
Premier classique du groupe, ce disque se doit de figurer dans toute collection. Le titre inaugural, la reprise très progressive de « Ces Gens-là » du grand Jacques Brel donne le ton à l’ensemble. L’Ange classique jouera ce morceau à chaque concert pendant longtemps, parfois même encore aujourd’hui. « Aujourd’hui C’est La Fête Chez l’Apprenti-sorcier », autre « tube » de la geste angélique y fait suite avec panache. Le parcours sans fautes continue pour se conclure avec le dantesque morceau éponyme « Le Cimetière Des Arlequins » d’une durée de plus de huit minutes. Le crescendo démoniaque de cette chanson au texte crypté aura ravi des milliers d’auditeurs depuis sa parution. La minute pastorale, pour cette galette, est assurée par le printanier « La Route Aux Cyprès ». Le style Ange semble déjà passablement affirmé. C’est bien de rock dont il s’agit, mais pas celui de Téléphone ou Trust. Un rock progressif et acoustique aux paroles incantatoires. C’est pourquoi, probablement, on a collé l’étiquette « rock médiéval » à la musique proposée par les Belfortains à l’époque. Cet aspect de leur musique se retrouvera bien plus tard chez d’autres formations très intéressantes comme Motis ou Minimum Vital.
Ange – Au-delà Du Délire (1974)
« Et le petit con était triste… » C’est ainsi que commence ce voyage dans le temps et dans le rêve. D’aucuns prétendent que l’on tient là le meilleur produit discographique angélique, toutes périodes confondues. Il est vrai que cet album conceptuel étonne par son unité et sa maîtrise des codes du genre. Huit titres, tout aussi sublimes les uns que les autres, se succèdent sans nulle séquence plus faible jusqu’à l’apogée que constitue la piste « Au-delà Du Délire ». « Godevin Le Vilain », « Les Longues Nuits d’Isaac », « Si J’étais Le Messie », « Ballade Pour Une Orgie », « Exode », « La Bataille Du Sucre » (réenregistrée pour un E.P.collector édité par Un Pied dans la marge en 2015, comme le disait la chanson), « Fils De Lumière » et « Au-delà Du Délire ». Le track listing de ce disque ressemble furieusement à un best of ! Ce n’est pas un hasard si, en 1995, lors de la tournée A…Dieu qui présentait pour la dernière fois Ange dans sa formation originale (Christian Décamps au chant, claviers et guitare, Francis Décamps aux claviers, Jean-Michel Brézovar à la guitare, Daniel Haas à la basse et Gérad Jelsch à la batterie), la set-list était composée de l’intégralité des morceaux de cette œuvre mythique, joués dans l’ordre, qui plus est. Puis, avec la naissance du nouvel Ange (Christian Décamps à la voix aux claviers et à la guitare, Tristan Décamps, le fiston, aux claviers et à la voix – et quelle voix ! La relève est assurée ! – Thierry Sidhoum à la basse, Hassan Hajdi à la guitare virtuose et Ben Cazzulini aux fûts), même si les concerts proposaient avant tout des titres des derniers albums, certains grands classiques d’Au-delà Du Délire étaient parfois exécutés, toujours avec le même élan vital. S’il ne fallait en posséder qu’un seul….
Ange – Emile Jacotey (1975)
Encore un concept album et encore un classique ! Le groupe a le vent en poupe et les muses ne les laissent pas vaquer à d’autres priorités que la composition et les concerts. Beaucoup de concerts. Peut-être trop. En effet, Emile Jacotey, hagiographie en dix tours de piste d’un maréchal ferrant du Doubs, semble un brin moins solide que son illustre prédécesseur même s’il offre son lot de chansons inoubliables telles que « Ode à Emile », « Sur La Trace Des Fées » ou le sublime et sulfureux « Aurélia ». Les journalistes, à l’époque, ont beaucoup glosé sur la dichotomie, avérée ou non, de cette production : une face A magistrale, une seconde face moins forte, moins évocatrice, bâclée même avanceront certains critiques. « Les Noces », composition que n’aurait pas reniée le grand Brel ou « Le Marchand De Planètes » auraient pu être magnifiés. Rassurez-vous, ils le seront dans la superbe relecture de cet album, Emile Jacotey résurrection, parue en 2014. Même la couverture de pochette aurait pu avoir plus d’impact.
Ange – Par Les Fils De Mandrin (1976)
Grand prix du disque de l’Académie Charles Cros et encore une fois disque d’or, Par Les Fils de Mandrin marquera la fin de l’âge d’or, justement, d’Ange comme plus grand groupe français qui se produit dans des salles au gigantisme qui ne sied pas forcément à l’intimité théâtrale qui se dégage souvent des concerts. Moins de classiques incontournables à l’exception de « Par Les Fils De Mandrin », « Hymne à La Vie » (que chantera Steve Hogarth de Marillion sur scène avec le groupe en 1995, au Zénith de Paris) ou « Des Yeux Couleur d’Enfants ». Il existe une version chantée dans la langue de Shakespeare de ce disque. Là encore, Ange rejouera l’intégralité de ce disque pendant sa tournée de 2003. L’inspiration semble moins prégnante que sur le carré magique évoqué tantôt. Ange a besoin d’une pause. Le prochain disque sera un live incandescent : Tome VI, paru en 1977.
Ange – Guet-apens (1978)
Fatigue suite à la tournée-marathon qui s’est terminée, changements de line-up conséquents : nouveau guitariste, nouveau bassiste et nouveau batteur. Seuls les deux frères Décamps sont restés à bord. Cela dit, ils ont toujours été les principaux compositeurs et auteurs de l’œuvre angélique. Et bien, ce qui aurait pu aboutir à une déception donnera naissance au meilleur disque d’Ange. Guet-apens est un sommet d’émotion. Les poils sont au garde-à-vous depuis le fascinant morceau d’ouverture « A Colin Maillard » jusqu’à « Capitaine Cœur De Miel », meilleur titre angélique, sans discussion possible. Pourtant, le jeu de guitare très bluesy de Claude Demet aurait pu faire craindre un changement de style que n’attendaient pas vraiment les fans d’Au-delà Du Délire. C’est vrai que l’ensemble sonne peut-être moins progressif (même si, à l’exception du sublime « Virgule », tous les titres sont plutôt longs, sans parler de « Capitaine Cœur De Miel » qui toise toute la carrière du groupe du haut de ses quatorze minutes de délice total. En fait, Ange a réussi le tour de force, au moment de la déferlante punk, de repositionner son identité musicale en créant une sorte de « fusion progressive », dix-huit ans avant les Helvètes de Galaad avec Vae Victis. En effet, le mariage des nappes de claviers planantes tissées par Francis se marient incroyablement bien avec ce son de guitare très cru et très sec déployé par l’immense Claude Demet, qui nous a quittés en 2013. Tout est parfait et diablement émouvant. Est-ce possible d’écouter sans être bouleversé « Réveille-toi » qui nous conte l’amour qui ne sait pas faire le deuil ? Ou « Dans Les Poches Du Berger » que même Pink Floyd n’aurait espéré composer ! Si, si, écoutez, vous verrez. « Un Trou Dans La Case » contient cette force de vie que l’on retrouve souvent chez Ange. Ici, c’est le fortifiant idéal. Bon, nous voilà bien obligé de reparler de « Capitaine Cœur De Miel », ce sommet donne toujours autant le vertige trente ans après, rejoué par les musiciens de la formation actuelle. A signaler que la version live (avec Jean-Pascal Boffo à la guitare) sur l’album V’soul Vesoul V’soul de Christian Décamps & fils, sorti en 1995, réussit le tour de force audacieux de surpasser la version originale. Heureux les lecteurs qui découvriront Ange, cette nuit, en écoutant ce disque au casque. Relevons également la prise de son parfaite qui ajoute au plaisir. Un must !
Ange – Vu d’un Chien (1980)
Nouveau changement de personnel et nouvelle orientation musicale. Un son résolument plus rock, qui colle peut-être mieux à l’ambiance de l’époque. Le nouveau gratteux, Robert Defer, développe un style radicalement différent de celui de ses deux prédécesseurs. Après un Brézovar progressif et un Demet bluesy, voilà un Defer hard-rock. Dès les premières secondes des « Temps modernes », le son est donné : une batterie en avant dans le mix et un son de guitare très agressif. Il ne s’agit ainsi plus vraiment de rock progressif même si les ambiances créées par les claviers de Francis apportent leur lot de séquences planantes. A ce titre, le morceau « Les Lorgnons » a fortement inspiré Steven Wilson quand il a composé « Sleep Of No Dreaming » sur le magistral Signify paru en 1996. Cet album regorge de très bons riffs à l’instar de « Foutez-moi La Paix », le grandiloquent « Je Travaille Sans Filet » que n’aurait pas renié Peter Gabriel sur son premier album solo. Le « funkysant » « Vu d’un Chien » est bien vite devenu un classique et on comprend bien pourquoi : les cocottes cristallines de Roby Defer fonctionnent comme une scie, une fois entrées dans votre tête, elles ne vous quitteront plus. Un très bon album donc, très audacieux et très moderne, tant dans son fond que dans sa forme. Finies les légendes médiévales, place à une forme de satyre sociale qui colle parfaitement aux arrangements. D’ailleurs, « Vu d’un Chien » sera interprété à la suite d’Au-delà Du Délire lors de la tournée A…Dieu. Relevons encore l’excellent travail du nouveau bassiste Didier Viseux qui a donné naissance à un Ange dansant !
Ange – Moteur ! (1981)
Dix titres articulés autour de la thématique du cinéma. Le disque, produit en Grande Bretagne, propose un son très rock FM, plus proche de Toto que du Cimetière Des Arlequins ! Preuve que la formation ne cesse d’évoluer, tant dans le son que dans les textes. A signaler qu’en ce début des années quatre-vingts, même les ténors britanniques du rock progressif, Genesis et Yes en tête, proposent une musique plus moderne et plus concise. Ange poursuit donc son chemin, à l’instar des autres groupes des années soixante-dix. Mais ce son très propre et clinquant (magnifiques lignes de basse encore !) décevra les amoureux de l’Ange emphatique et voluptueux tout en n’attirant, ni les radios, ni les fans d’un nouveau rock français naissant (Bijou, Marquis de Sade, Stinky Toys). Le disque n’obtint alors pas un grand succès même si le titre « Saga » constitue une grande réussite. Elle sera d’ailleurs rejouée lors de la tournée de 1995 et paraîtra sur l’émouvant disque en public Rideau qui sortira à sa suite. Certes, par rapport à Guet-apens et Vu d’un Chien, les angles sont trop arrondis dans ce disque. Cette production léchée n’est peut-être pas ce qui convient le mieux à ce groupe qui ne ressemble à personne, sauf sur cet album malheureusement.
Ange – A Propos De (1982)
Le disque de reprises n’est jamais vraiment un signe de bonne santé créative même si de réelles réussites existent comme Pin Ups de David Bowie. On retrouve sur cet album des titres piochés dans la carrière d’artistes français qui ont inspiré Christian Décamps comme Jacques Brel (« Le Moribond »), Georges Brassens (« Les Copains d’Abord »), Jacques Dutronc (« Il Est 5 Heures, Paris s’éveille ») ou « Le Bal Des Laze » de Michel Polnareff, que le fiston Tristan reprendra avec brio plus tard. Pour être honnête, aucune de ces reprises n’atteint la grâce de « Ces gens-là », paru en 1973 sur Le Cimetière Des Arlequins. La faute à une production trop eighties et à un usage des claviers parfois inappropriés (la reprise de Brassens est, à cet égard, à ne pas classer parmi les franches réussites du groupe). Ange vit une période difficile, il se cherche et peine à trouver sa place dans le monde musical français d’alors, dominé par la variété ou le rock plus basique. Il est vrai qu’Ange semble être dans une situation délicate : il s’est aliéné une partie de ses fans historiques tout en n’ayant pas réussi à attirer un nouveau public plus jeune et branché, comme parviendra à le faire Indochine un peu plus tard. Marillion se retrouvera dans la même situation en 1991, avec Holidays In Eden. Ils ont créé Brave ensuite. Leur chef d’œuvre. Comment Ange va-t-il se sortir de cette situation délicate ?
Ange – La Gare de Troyes (1983)
Un nouveau guitariste, un nouveau bassiste et un nouveau batteur. Encore un changement conséquent. Encore une fois, seuls les deux frangins ne quittent pas le navire. Ce disque est plus qu’un concept album ! Il s’agit d’un spectacle total, avec danseurs, comédiens et musiciens, qui a été mis sur pied pour Les Estivades de Dijon en juillet 82. Les aventures de Victor-René Prudent (V.R.P.), Ulysse des temps modernes, sont contées avec humour et philosophie. Philips, la maison de disques, a accepté que ce projet se mue en nouvel album d’Ange. Tant ce spectacle total, joué plusieurs fois à Dijon, au Printemps de Bourges, à Colmar ou à Paris que l’album obtinrent un succès conséquent. Pour une fois, les critiques et les journaux parlent de ce projet audacieux et de manière positive, enfin, du groupe aux treize ans de carrière. Le son de l’album est, une fois de plus, très moderne. Le nouveau guitariste, Serge Cuenot, ne révolutionne pas le son que la formation travaillait depuis Vu d’un Chien. Quelques classiques comme « La Gare De Troyes », ou « Sheherazade » font de cet album une réussite même s’il semblerait que la musique angélique des années soixante-dix soit définitivement oubliée. La Gare De Troyes sera le dernier disque publié par Philips. Ensuite commencera la valse des labels, mais c’est une autre histoire. A suivre donc…
Christophe Gigon
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Belle 1ère partie … et je partage à 100% (pour le moment) l’analyse des différents albums.
Impatient de lire la suite !
super description de la première partie de la carrière d ‘ANGE que j ai connu en premier lors des émissions de jean- bernard Hebey sur rtl au début des années 70 et que je continue a suivre en concert régulièrement quand le groupe passe dans les hauts de France….
J’ai un peu mis de côté ANGE, depuis quelques années, mais je garde ce groupe bien au fond de mon cœur puisqu’il m’a ouvert au Progressif. C’ est grâce au concert de la Mutualité retransmis par JB Hébey sur RTL que j’ai découvert et été séduit par ce groupe que j’ai admiré ensuite au Palais des Sports, puis dans ce que l’on appelait encore « les Abattoirs « de Pantin. Hébey a fait beaucoup pour eux (Concert « Gratuit zé en direct » notamment ). De mémoire, il me semble aussi que l’une de leur tournée, qui devait les consacrer, avait été annulée à cause d’une blessure (aux deux talons ?) de Christian contractée lors d’une répétition. Merci de cette rubrique, de ce beau travail et de rendre hommage à ce groupe. Comme Jean-Luc, j’attend la suite avec avidité. Elle me permettra de replonger et de…rajeunir
Merci pour cette superbe chronique.
La seconde partie serait-elle passée aux oubliettes ?
Non ! On attend la réédition des albums manquants avant de rédiger la seconde partie. Merci pour votre message.
Oui, merci.
Je vais pouvoir acheter les albums de 78 et de 83 dont vous dite beaucoup de bien (j’ai tous ceux jusqu’en 1976). J’ai eu (enfin !!!) l’occasion de les voir à Caen en mai dernier, la larme à l’oeil j’ai eu…j’adore.
« dites » pardon.
Commentaires tout à fait appropriés si ce n’est une sous-estimation étonnante d’Emile Jacotey que beaucoup considèrent à juste titre comme leur réel chef d’oeuvre.
Erreur concernant le changement de musicien entre « Par Les Fils de Mandrin » et « Guet-Apens ».
Seuls Jean-Michel Brézovar et Daniel Haas ont quitté le groupe.
Jean-Pierre Guichard est resté jusqu’en 1981 avec l’album « Moteur ».
sublime groupe de rock progressif international , cocorico!!!!