Tops/flops de l’année : le Palmarès 2015 de Clair & Obscur !
Chers lecteurs-trices de C&O,
Décidément, l’année 2015 aura été tumultueuse dans tous les sens du terme, et sans mauvais jeu de mots. Elle n’aura pas non plus épargné notre équipe « élargie », passée de 4 à 10 chroniqueurs venus d’horizons différents en l’espace de seulement quelques mois. Un bon point pour la diversité (et cela, on assume !), quelques difficultés supplémentaires en revanche pour se définir un cap commun et afficher une relative cohérence éditoriale. Autant vous dire que du débat interne passionnel, il y en aura eu au sein de votre blog musical « multi-spécialités », qui continuera à évoluer dans ce sens et à s’affirmer en tant que tel (car on ne saurait changer son adn). Bref, après quelques passades quelques peu « erratiques », Clair & Obscur a enfin retrouvé sa ligne (et sans privation de gourmandises, elle est pas belle la vie ?), en témoigne ce nouveau bilan annuel qui continue à ratisser large sur la planète rock sans trop, on l’espère, vous perdre en route ! A ce sujet, n’hésitez pas à vous exprimer dans les commentaires, ils sont là pour ça, et vos avis nous intéressent. Aussi, afin que vous puissiez mieux « cerner » chacun d’entre nous au plan des sensibilités musicales, nous avons exceptionnellement ajouté cette année notre « Top 10 d’île déserte » (certains chroniqueurs, plus forcément « raccords » avec l’actualité musicale du moment, ne se sont d’ailleurs contentés que de cette formule, aaargh, les vils scélérats !!!), ou les albums fondateurs de nos mélomanies respectives. Un exercice purement masochiste certes (notre pauvre Jéré Mignon n’en a toujours pas dessaoulé), mais tellement révélateur et instructif, à la fois sur les autres et sur soi-même. Si si ! Essayez par vous-même, vous verrez ! D’ailleurs, nous attendons vos tops/flops et autres dans les commentaires, histoire de terminer cette année de m…. en discutant musique dans la joie et la bonne humeur, tant qu’à faire. Sur ce, bonnes fêtes à toutes et à tous !
Philippe Vallin
Responsable de la publication
Pour la rédaction de C&O
PS : un grand MERCI à mon collègue québécois Dany Larrivée, désormais co-éditeur de Clair & Obscur, pour le gros boulot fourni au quotidien ces derniers mois sur le site 🙂
Le Top 10 de Dany Larrivée :
1. Earthside – A Dream In Static
2. Dave Kerzner – New World
3. Gods Of Eden – The End Of Heaven
4. Sumer – The Animal You Are
5. Northlane – Node
6. Sullen – Post Human
7. The Sun Explodes – The Calm, The Storm
8. Via Versus – Melancholia
9. Between The Buried And Me – Coma Ecliptic
10. Serdce – Timelessness
Flops :
1. Soilwork – The Ride Majestic (Album attendu qui ne lève pas)
2. TesseracT Polaris (Bon album, mais pas à la hauteur du TesseracT habituel)
3. Periphery Alpha/Omega (Un ramassis de B-sides et de matériel de seconde zone)
Le Top 10 « all time » :
1. Nirvana – Nevermind
2. Pink Floyd – The Wall
3. Animals As Leaders – Animals As Leaders
4. The Beatles – A Hard Day’s Night
5. Black Sabbath – Sabbath Bloody Sabbath
6. Dimmu Borgir – Puritanical Euphoric Misanthropia
7. Megadeth – Rust In Peace
8. Anorexia Nervosa – Drudenhaus
9. Periphery – Periphery I
10. Karnivool – Assymetry
Le Top 10 de Philippe Vallin :
1. The Neal Morse Band – The Great Experiment
2. Steven Wilson – Hand. Cannot. Erase.
3. Clutch – Psychic Warfire
4. THEO – The Game Of Ouroboros
5. Caligula’s Horse – Bloom
6. Steve Von Till – A Life Unto Itself
7. Bruce Soord – Bruce Soord
8. TesseracT – Polaris
9. Riverside – Love, Fear & The Time Machine
10. Goblin Rebirth – Goblin Rebirth
Flops :
1. David Gilmour – Rattle That Lock (Parce que c’est un disque paresseux et parfois limite « décoratif », indigne d’un tel monsieur)
2. Spock’s Beard – The Oblivion Particle (Parce que la technique ne fait pas tout dans le rock prog, et que cet album manque cruellement de thèmes forts)
3. Anekdoten – Until The Ghosts Are Gone (Parce que c’est globalement ennuyeux et que ce groupe génial peut tellement mieux faire)
Le Top 10 « all time » :
1. Marillion – Brave
2. David Sylvian – Gone To Earth
3. Tangerine Dream – Rubycon
4. Klaus Schulze – Body Love
5. Mike Oldfield – Ommadawn
6. Yes – Close To The Edge
7. Pink Floyd – The Wall
8. Vangelis – See You Later
9. Brian Eno – Apollo : Atmospheres & Soundtracks
10. Dream Theater – Metropolis Part 2 : Scenes From A Memory
Le Top 10 « Arman Méliès rules » de Fred Natuzzi :
1. Arman Méliès – Vertigone
2. Sufjan Stevens – Carrie & Lowell
3. Steven Wilson – Hand. Cannot. Erase.
4. Neal Morse Band – The Great Experiment
5. Other Lives – Rituals
6. Riverside – Love, Fear & The Time Machine
7. Natas Loves You – The 8th Continent
8. OMOH – Is Leading Nowhere
9. Father John Misty – I Love You, Honeybear
10. José Gonzalez – Vestiges & Claws
Le Top « Mention spéciale » :
1. James Benton & The Star Hawks – Vine
2. Fractures – Fractures
3. Smashing Pumpkins – Monuments To An Elegy
4. Blur – The Magic Whip
5. Alain Chamfort – Joy
6. Dominique A – Eleor
7. Bruce Soord – Bruce Soord
Flops :
1.The Gentle Storm – The Diary (Parce que l’orchestration sur le disque 1 est catastrophique. Le disque 2 est très bon par contre)
2. Blackmore’s Night – All Our Yesterdays (Parce que ça ronronne et que ça n’a plus le relief d’antan)
3. Mark Knopfler – Tracker (Ennuyeux au possible…)
4. Bob Dylan – Shadows In The Night (Parce que les légendes ne devraient pas vieillir)
Le Top 10 « all time » :
1. Arman Méliès – Vertigone
2. Beatles – White Album
3. Genesis – Selling England By The Pound
4. Spock’s Beard – The Kindness Of Strangers
5. Tears For Fears – Raoul And The Kings Of Spain
6. Marillion – Afraid Of Sunlight
7. Sufjan Stevens – Illinoise
8. Pink Floyd – Wish You Were Here
9. Tori Amos – Boys For Pele
10. Neil Young – After The Gold Rush
Le Top « Giga Groove » (traduisez « Top 10 ») de Jéré Mignon :
Bon allez… C’est reparti…
1. Chelsea Wolfe – Abyss
2. Chaos Echoes – Transient
3. Hangman’s Chair – This Is Not Supposed To Be Positive
4. Goatsnake – Black Age Blues
5. Steve Von Till – A Life Unto Itself
6. Leviathan – Scar Sighted
7. Clutch – Psychic Warfare
8. Wrekmeister Harmonies – Night Of Your Ascension
9. Desolate Shrine – In The Heart Of Netherworld
10. Anna Von Hausswolff – The Miraculous
11. Regarde Les Hommes Tomber – Exile
12. Deluge – Aether
Ex æquo :
13. This Gift Is A Curse – All Hail The Swinelord
14. Cult Leader – The Lightness Walk
Quoi ? C’est trop ? Et alors ?! Tu le vois mon doigt ?
Flop :
The Top 10 « Ultimate Cult » :
Après deux comas éthyliques à la bière d’abbaye lors d’un brainstorming d’anthologie (car il faut bien ça) :
1. Neurosis – Enemy Of The Sun
2. Emperor – Anthems To The Welkins At Dusk
3. King Crimson – In The Court Of Crimson King
4. The Who – Tommy
5. Black Sabbath – Black Sabbath
6. Biosphere – Substrata
7. Dälek – Absence
8. Gorguts – Obscura
9. Dead Can Dance – The Serpent’s Egg
10. Peter Brötzmann – Machine Gun
Mais, en même temps, qu’est-ce que je foutrais moi, avec tous ces albums sur une île déserte, si je n’ai rien pour les écouter, à part les exposer religieusement sur un autel bricolé avec trois bouts de bois et deux lianes ? Monde de merde !
Le Top 10 d’Henri Vaugrand :
1. Steven Wilson – Hand. Cannot. Erase.
2. Beardfish – +4626 – Comfortzone
3. Leprous – The Congregation
4. Not A Good Sign – From A Distance
5. THEO – The Game Of Ouroboros
6. Unified Past – Shifting The Equilibrium
7. Ghost – Meliora
8. Witchwood – Litanies From The Woods
9. Nemo – Coma
10. Circuline – Return
Flops :
1. David Gilmour – Rattle That Lock (Qu’il sorte des albums solos sous le nom de Pink Floyd ou sous son propre nom, Gilmour est un immense guitariste à qui il manque toujours son frère ennemi Roger Waters… Et puis, franchement, le jingle de la SNCF, je ne peux pas le supporter, qui plus est sur un morceau très banal !)
Le Top 10 « all time » :
1. The Beatles – Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band
2. Yes – Close To The Edge
3. Led Zeppelin – Houses Of The Holy
4. King Crimson – Red
5. The Beach Boys – Pet Sounds
6. UK – UK
7. Deep Purple – Burn
8. Pink Floyd – Dark Side Of The Moon
9. Paul McCartney & Wings – Band On The Run
10. Uriah Heep – Demons & Wizards
Le Top 10 de Christophe Gigon :
1. Manset – The Classic 2015 Alternatif Best Of
2. Guy Garvey – Courting The Squall
3. Steve Hackett – Premonitions
4. A-ha – Stay On These Roads (Deluxe Edition)
5. Fish – Sunsets On Empire (The Remasters 2015)
6. Steven Wilson – Transience (L.P.)
7. Gentle Giant – Octopus (remixed by Steven Wilson)
8. Riverside – Love, Fear & The Time Machine
9. XTC – Oranges & Lemons (Deluxe Edition 2015)
10. Pyt – Mon Grand Amer
Flops :
1. Le fait que ce Top 10 2015 contienne autant de (bonnes) rééditions et si peu de (bonnes) nouveautés !
2. Les précommandes du prochain album de Marillion. A quand la version « psychodeluxe » contenant le slip de Steven Rothery dédicacé avec le sang des menstruations de la femme du claviériste ?
3. Demi-flop ou flopinette : le second album de Pyt qui n’atteint que trop rarement la majesté et la grâce de son disque précédent, le déjà mythique Carnet D’un Visage De Pluie. Syndrome du (difficile) second album ?
Le Top 10 « all time » :
1. Galaad – Vae Victis
2. Marillion – This Strange Engine
3. Fish – Vigil In A Wilderness Of Mirrors
4. Alain Bashung – Fantaisie Militaire
5. Marillion – Brave
6. IQ – Ever
7. Pendragon – The Window Of Life
8. Jean-Louis Murat – Babel
9. Mike Oldfield – Amarok
10. Arno – Charles Ernest
Le Top 10 de Lucas Biela :
1. Cosmos Dream – Another World
2. The Odd Gallant – AM
3. Tony MacAlpine – Concrete Gardens
4. Anouar Brahem – Souvenance
5. BadBadNotGood (w/ Ghostface Killah) – Sour Soul
6. Matt Criscuolo – Headin’ Out
7. Slayer – Repentless
8. Teradélie – ZaRoots
9. The Lowest Pair – The Sacred Heart Sessions
10. Killing Joke – Pylon
Flops :
1. Panzerballett – Breaking Brain
2. John Hackett – Another Life
3. Arti e Mestieri – Universi Paralleli
4. Royal Hunt – Devil’s Dozen
5. Purposeful Purpoise – The Water Games
6. IO Earth – New World
7. Next To None – A Light In The Dark
8. Clepsydra – Tropicarium
9. Kamelot – Haven
10. Exovex – Radio Silence
Le Top 10 « all time » :
1. Czesław Niemen – Enigmatic
2. Death – Leprosy
3. Jan Garbarek Group – Visible World
4. Siekiera – Nowa Aleksandria
5. Beastie Boys – Paul’s Boutique
6. Praxis – Sacrifist
7. David Ackles – American Gothic
8. Lil’Ed & The Blues Imperials – Chicken, Gravy & Biscuits
9. Patrick O’Hearn – Ancient Dreams
10. Johann Sebastian Bach – Die Kunst der Fuge (Hermann Scherchen)
Le « Yop 10 » de Lucas Biela :
Le Top 7 (car on fait ce qu’on peut !) de Pascal Sain :
1. Mandolin Orange – Such A Jubilee
2. Steve Earle & The Dukes – Terraplane
3. Bruce Springsteen – The Ties That Bind : The River Collection
4. Willie Nelson & Merle Haggard – Django & Jimmie
5. Bob Dylan – Shadows In The Night
6. Motorhead – Bad Magic
7. Mumford & Sons – Wilder Mind
Bonus : Joe Dassin chante avec les chœurs de l’armée rouge
Le Top 10 « all time » :
1. Blink 182 – Enema Of The States
2. Rancid – And Out Come The Wolves
3. Bruce Springsteen – Wrecking Ball
4. Dropkick Murphy’s – The Warrior’s Code
5. Johnny Cash – Live At Folsom Prison
6. Buena Vista Social Club – Buena Vista Social Club
7. The Offspring – Americana
8. Sum 41 – All Killer, No Filler
9. Mumford And Sons – Sigh No More
10. Bob Dylan – The Times They Are A-Changin’
Jéré Mignon enregistre actuellement un album de reprises de vieux standards rock US. Voilà un disque qui risque fort de venir squatter le Top 2016 de Pascal Sain !
Le Top 10 « all time » de Frédéric Gerchambeau :
1. Roxy Music – Roxy Music
2. Kraftwerk – Ralf & Florian
3. Didier Laloy – Invite…S
4. Cécile Corbel – Songbook 1
5. Gabriel Yacoub – Quatre
6. Peter Gabriel – So
7. Genesis – The Lamb Lies Down On Broadway
8. Tangerine Dream – Ricochet
9. Tangerine Dream – Cyclone
10. Klaus Schulze – Mirage
Mais j’aurais pu dire aussi…
1. Pink Floyd – Animals
2. Devo – Duty, Now For The Future
3. Wim Mertens – Maximizing The Audience
4. Michael Hoenig – Departure From Northtern Wasteland
5. Aphrodite’s Child – 666
6. Mike Oldfield – Incantations
7. Malicorne – Les Cathédrales De l’Industrie
8. Atoll – Musiciens-Magiciens
9. Steve Reich – Tehilim
10. L’Ham De Foc – Cor De Porc
Mais j’aurais pu dire aussi…
Le Top 10 « all time » de Jean-Michel Calvez :
1. Tangerine Dream – Rubycon
2. Tangerine Dream – Stratosfear
3. Steve Roach – The Magnificent Void
4. Genesis – Tresspass
5. Peter Gabriel – IV
6. Alela Diane – The Pirate’s Gospel
7. Caprice – Tales Of The Uninvited
8. Anouar Brahem – The Astounding Eyes Of Rita
9. Azimuth – Azimuth/The Touchstones/Depart
10. David Darling – Cycles
Rendez-vous l’année prochaine….
All in all, comme disent les Américains, «Hand.Cannot.Erase» de Wilson vous a tous charmé. Étrange, j’en entends beaucoup (et pas juste ici), dire que le prog actuel pastiche le old school prog et que Wilson réchauffe ses disques comme des vieilles gaufres. Avouez, les mecs, vous l’aimez Wilson. Moi, je l’aime. Mais je l’aime pour «The Raven That Refuse To Sing» (surtout pour ‘Holy Drinker’). Et puis, bon, Riverside est dans tous les tops 10. Dommage, moi je n’ai pas accroché. Enfin… le beau dans tout ça, c’est notre diversité. Il ne doit pas y avoir beaucoup de webzine comme nous avec un si vaste éventail d’influences et de connaissances musicales. Comme on dirait chez nous, au Québec : «si on avait une revue sur le marché, on torcherait Spin et Rolling Stone (par ‘torcher’, lire dans le sens de «surpasser allègrement en triomphe»)».
See you guys! À 2016, car moi, 2015 j’ai hâte de l’effacer de ma mémoire avec tout ce qui m’est arrivé!
non, moi je n’ai pas accroché à cet album. J’ai quand même eu la patience de l’écouter jusqu’au bout…Et chez toi, ils ont tout à fait raison à propos du « réchauffé »…Riverside se répète également, dommage.
Bon, et puis un autre commentaire pour la route : à force de voir ces noms dans nos chroniques, je crois que je vais m’y mettre. Arman Melies et Tangerine Dream, here I come! C’est mieux d’être bon :-p
Je vous laisse, je m’en vais écouter ‘The Court of the King Crimson’ en trajet de bus… pour la 2000ième fois
oui, impossible de passer à côté de Tangerine Dream quand on veut se plonger dans la musique électronique dite « progressive ».
Absolument Dany ! Plonge toi dans l’univers d’Arman Méliès, tu ne le regretteras pas 😉
Merci pour cet article (et merci à Lucas 🙂 ). J’imagine qu’un top 10 de la rédaction est donc infaisable ! 🙂
Effectivement Guillaume, chacun a ses coups de coeur, que les autres n’ont pas forcément écouté. En fait c’est ce qui fait la force du blog, c’est qu’on a tous des goûts divers même si on a tous une passion unique de la musique 🙂
Exercice toujours attendu par les lecteurs mais souvent difficile pour les chroniqueur…le mien arrive bientôt.
Avec de tels classements (top, flop, all time) et autant de groupes/artistes à chaque fois j’ai quand même du mal à m’y retrouver! Merci en tout cas pour cet article.
Salutations progressives
merci Nuno pour ces belles paroles, ça nous fait beaucoup plaisir 🙂
Il me semble que la plupart des chroniqueurs ici ne savent faire la différence entre « les meilleurs disques » et « leurs préférés ».
Il y a des disques que j’aime bien personnellement mais que je ne mettrais pas nécessairement dans un top. Ou parfois c’est le contraire. Par exemple un critique a le droit bien légitime de ne pas aimer le dernier Steven Wilson. Mais peut-il l’écarter au profit d’un disque banal que lui seul admire? Je me le demande.
J’ai l’impression que pour certain ici c’est beaucoup plus selon leur préférence que leur connaissance.
Un classement de ce genre est forcément subjectif Sylvain. On y présente en effet avant tout nos coups de cœurs, les albums qui nous auront fait vibrer durant l’année écoulée, et pas les « meilleurs disques » (sur quels critères d’ailleurs ?). Après, j’ose espérer que nos lecteurs nous fassent un minimum confiance pour leur conseiller des œuvres de qualité ! De plus, C&O n’a pas vocation à traiter l’actualité d’un genre précis, il semble donc difficile (voire vain) de leur proposer la quintessence d’un genre de prédilection ou d’une chapelle quelconque. Ce n’est pas notre sujet.
Ok Je comprends. Il s’agit de vos coups de cœurs, pas les meilleurs disques. Je n’ai pas de problème avec ca. :o)
Désolé, Sylvain, mais pour décider des meilleurs disques il faudrait prendre un congé sabbatique sur une année pour écouter tous les disques sortis en 2015 (tous styles confondus). J’ai écouté le steven wilson, je ne considère pas mes choix plus banaux que ce « fameux » steven wilson qui me laisse de marbre (comme beaucoup d’autres mélomanes comme quoi qui commencent à se demander où est le génie tant loué de ce monsieur). Il faut s’ouvrit et arrêter de penser en terme de « prog » ou « pas prog ». A ce titre, saluons la démarche de gavin Harrison qui fait du jazz big band sur des morceaux de Porcupine Tree, comme pour mieux tester l’ouverture d’esprit des « proggeux » (ouverture d’esprit que l’on retrouvait certes dans les années 70, mais qui fait cruellement défaut de nos jours).
Gavin Harrison est un créatif, un musicien authentique qui explore, et qui a autre chose à foutre à mon avis que de « tester » l’ouverture d’esprit d’un groupuscule de fans qui pense être une sorte de « peuple élu » de la musique (saute d’humeur). Pourquoi TOUJOURS tout faire tourner autour du « prog » ? Pourquoi toujours tout ramener à cela ? Encore une fois, c’est ici un genre (s’il en est un) traité parmi d’autres. Et on y revient toujours, encore, inlassablement… (soupir). A croire que nous ne sommes lus QUE par les amateurs de rock progressif ! 🙁
Peux-être tout simplement parce que lorsque tu as créé ce webzine, tu ne parlais quasi que de ça…
Il en reste d’ailleurs des preuves au dessus de ton logo… où l’on peut lire…
MUSIQUES PROGRESSIVES !!! 😉
Attention, Renaud, musiques progressives n’équivaut pas à rock progressif. Le rock progressif désigne une catégorie bien précise de rock (les genesis, yes et van der graaf generator), les musiques progressives quant à elle englobent aussi bien la musique électronique que le hip hop (ce qu’on appelle l’abstract hip hop), le jazz, ou le r’n’b (écoute Janelle Monaé). Très souvent, le rock progressif actuel n’a de progressif que le nom (je ne citerai pas de nom de peur de m’attirer les foudres de toute une communauté, comment dire, sectaire).
c’est malheureusement très souvent le cas… Les gens jugent avec le cœur, l’affect, et pas souvent la raison, ni le savoir… C’est aussi une façon de se rendre compte qu’on ne vient pas tous à la musique pour les mêmes raisons… On a beau aimer le rock progressif, ou d’autres genres spécifiques, on ne se ressemble pourtant pas tant… tant mieux d’un certain côté…
Ah ah ! J’aime bien le côté « la plupart d’entre… » ! De là à ce que « certains » d’entre nous se demandent s’ils sont visés… Ou plutôt, quels seraient les « rares » chroniqueurs de C&O capables de mettre dans leurs listes les supposés « meilleurs disques » à partir de leur réelle « connaissance » (sic) ? Je laisse ça à l’ensemble de nos égos démesurés, lol 🙂
Quelque peu surpris qu’aucun d’entre vous n’ait parlé de La Barque Ailée de SEVEN REIZH ou peut être le réservez vous au classement des albums de la décennie.
Bien à vous.
Combien d’albums fabuleux dont nous n’avons pas parlé ? Combien d’albums extraordinaires que nous n’avons peut-être même pas écoutés vu la profusion de productions, de sorties ? Voilà peut être un début de réponse à votre question, cher Pollux…
Les classements de fin d’année sont toujours des incontournables attendus et forcément polémiques!
Mon classement personnel se rapproche plutôt de celui de Philippe VALLIN même si il manque à mon goût le fantastique MOLOK de Gazpacho.
Mais si je laisse ce commentaire c’est remercier Dany LARRIVEE et à sa chronique sans laquelle je n’aurais jamais entendu parler de Earthside qui est mon numéro 1 également cette année !
(Et une mention également du Home de SYLVAN :-))
Bonnes fête de fin d’année à vous qui donnez vie à cet excellent webzine qui nous fait découvrir de la bonne musique tous azimut !!
Bonsoir Olivier. Je t’avouerais que j’ai hésité pour Sylvan et Gazpacho ! Il faudrait faire un Top 12, et l’affaire serait réglée 😉 Merci en tout cas pour ton commentaire fort sympathique et encourageant !
Pas de quoi Olivier… Lorsque j’ai découvert Earthside, je me suis donné la mission de faire tout de suite un papier sur eux même si j’avais d’autres articles en attente. Je ne voulais pas que cette formation passe inaperçue. Ça aurait été trop injuste. J’espère seulement que d’autres chroniqueurs se sont aussi donné la peine, car un seul webzine ne peut pas leur rendre justice. Si jamais tu découvres un autre groupe du genre, laisse-le moi savoir, je suis avide du genre. Au plaisir!
Avant tout, j’ai été agréablement surpris de constater le fameux cochon volant aux-dessus de la centrale de Battersea dans le « top 10 j’aurais pu dire » de Frédéric que je partage à 100 %.
Je profiterai aussi de ce tops OU flops pour voir ce que j’ai pu rater et pendant qu’on y est, avez-vous écouté le superbe Earth below de The winter tree..
Continuez d’exister, Cordialement
oui, j’ai écouté The Winter Tree, une musique assez solaire mais sans grande surprise. Avec Mattias Olsson en invité à la batterie, même si musicalement c’est plus près de Saga (deux moceaux sont AOR) que d’Anglagard. Et quelle coïncidence, j’en ai programmé un morceau pour mon émission de ce soir sur la webradio ISKC (à 21h heure de Paris). Il sera peut-être chroniqué par la suite.
Le dernier Wilson a plu, ce n’est pas étonnant car c’est un album assez consensuel, lorgnant dans la direction d’un Anathema ou d’un Coldplay… Je gage que monsieur porc-épic a gagné beaucoup de filles dans son fan club… Ce n’est évidemment pas un souci, mais peut être une indication…? le public féminin étant une cible peut être plus fréquente en matière commerciale… d’ailleurs, sa nouvelle publication aligne des morceaux issus des dernières séances studio, enfonçant un peu plus le clou de la pop rassembleuse… Le prochain vrai album rectifiera-t-il le tir? mmmm pas sûr! Plus on vent de disques, et plus son art s’appauvrit, en général…
Je n’ai jamais soutenu Wilson et ses projets. Le hand cannot erase m’a profondément ennuyé. Je ne comprends d’ailleurs pas l’engouement que sa musique assez conventionnelle et sans surprise suscite. Par ailleurs, il m’est difficile de comprendre comment un chanteur aussi piètre a pu se faire un nom dans un style (le rock progressif) qui était un temps synonyme de grandes voix.