La Minute Grind N°18 : Dead In The Dirt – The Blind Hole
Dead In The Dirt
Southern Lord
Doudididada Douuuu di di dada
C’est le grind
C’est le core
C’est la minute GRINDCORE
Doudididada Douuuu di di dada poum pouf
Plus je réfléchis, les doigts en suspension au-dessus de mon clavier alors que je dois faire les courses au Super U (admirez l’instant) et moins je trouve à raconter sur « The Blind Hole ». Attention hein, ça ne veut pas dire que c’est naze, sauf pour ceux qui vont encore et toujours, clandestinement, sur cette page, comme sur un site pornographique, alors qu’ils savent à quoi s’attendre. C’est juste que Dead In The Dirt a pondu l’album qui marche et fonctionne sans qu’on ait quelque chose de fondamental à ajouter. La production est béton, surpuissante, grasse à faire trembler les meubles mais parfaitement lisible. L’énergie, elle, est palpable, gluante, rampante sans que jamais un bâillement ne pointe le bout de son museau. Ça, c’est fort, on évite le piège régulier. Mais en plus, Dead In The Dirt varie les plaisirs, on passe en effet d’un plaisir hardcore adipeux au déferlement obligatoire en mode kalachnikov. Tout ça fait, sans compter mes crampes aux poignets, que l’écoute de cet album dépasse le cadre de l’entente « bon enfant » pour celui de viscéral. Ceci n’enlève en rien la qualité de « The Blind Hole » parce que, bordel, ça balance sec du cocotier et que, franchement, une trempe pareille, c’est rare. Maintenant vous voudrez bien m’excuser mais mon caddie m’attend…
Doudididada Douuuu di di dada
C’est le grind
C’est le core
C’était la minute GRINDCORE
Doudididada Douuuu di di dada poum pouf
Et n’oubliez pas… Grindcore Is Love !
Jérémy Urbain
(À consommer de préférence avant le…/10)