La Minute Grind N°9 : Cephalic Carnage – Conforming To Abnormality
Cephalic Carnage
Headfucker
Doudididada Douuuu di di dada
C’est le grind
C’est le core
C’est la minute GRINDCORE
Doudididada Douuuu di di dada poum pouf
La frange métalleuse, celle qui est officielle quoi, passe sous silence ce disque, et moi je dis d’un seul mot sec et nerveux : pourquoi ?! Ca a beau avoir l’allure d’un missile en bidons soudés à la pointe rouge qui fera cinq fois le tour de la Terre sans jamais atteindre sa cible (pardon aux familles et tout ça, hein), il regorge de bonnes idées foutraques tout en n’oubliant pas le fait que le groupe s’amuse comme des sales gamins, ce qui donne ce cachet à la fois si nostalgique et frais de la bidoche avariée, mélange de cheval, de volailles et de clebs des rues. Et puis, je suis désolé, quand ça commence par de la dance music toute pourave sur fond de téléphone ça ne peut être que bon, bordel de croute suintante ! Son audace qui ne va nulle-part, sa folie qui commence on ne sait foutre où et son final qui n’arrive jamais, ce n’est que bonheur, revenez-y… Du bordel assumé qui vire du gros death qui tache au litron « je t’arrondie la rondelle qui soit » puis au hardcore le plus bruitiste, dans un esprit bien punk des familles mode week-end barbecue paresseux sous extas. Chez le grand oncle amateur de chair fraiche, Cephalic Carnage faisait là son petit chouchou à quelques cancres du fond des classes avec cette voix ignoble que j’adore particulièrement. N’en jettes plus Toto, ça me titille plus les zygomatiques et le bas ventre que n’importe quel clip de One Direction et ces choucroutes top chanmées, bien que restant irrévérencieux et bien GRIND quoi !!! J’aime quand mon cerveau est déglingué, ça me fait oublié mes hémorroïdes tiens, ha ha…
Doudididada Douuuu di di dada
C’est le grind
C’est le core
C’était la minute GRINDCORE
Doudididada Douuuu di di dada poum pouf
Et n’oubliez pas… Grindcore Is Love !
Jérémy Urbain (Ne pas utiliser ce cerveau abnormal/10)