Hommage à notre ami Philippe Vallin
2016
La rédaction
Hommage À Notre Ami Philippe Vallin
Suite au décès de Philippe Vallin, fondateur en chef de Clair & Obscur, nous avons voulu prendre un moment de pause pour nous recueillir et témoigner notre gratitude et notre amitié envers un homme remarquable d’intelligence, fédérateur et qui a su faire sortir le meilleur des personnes qu’il a croisé. Philippe, tous les chroniqueurs se joignent à moi pour te saluer et te célébrer. Tu nous manques terriblement.
Fred Natuzzi pour la rédaction.
Fred Natuzzi
Philippe Vallin est parti. A 46 ans, emporté par un cancer… Philippe était un être profondément humain et gentil. Il a toujours voulu réunir des mondes opposés et en faire sortir les points communs, par le biais de l’écriture ou de la musique. Que ce soit dans ses activités professionnelles avec les jeunes et les retraités de St Denis par les ateliers d’écriture et l’association slamélodie, ou lorsqu’il fait venir des femmes des Philippines et leur fait partager leur culture et leur musique à Paris, ou encore lorsqu’il réunit autour du site Clair & Obscur des mélomanes chroniqueurs de tous horizons, ou simplement en faisant se rencontrer ses propres amis et les faisant s’apprécier autour de débats enflammés sur le cinéma de science fiction qu’il affectionnait tant… Il a touché tant de gens, tant de sensibilités. Et il a laissé une empreinte sur chacun.
Philippe, c’était quelqu’un de précieux, une personne bienveillante, drôle, décalée, mais avec une vision très précise de l’état du monde. État qui l’incitait à aller cherche un ailleurs meilleur, avec ses amis et sa précieuse compagne, pour mieux réinventer SON monde. Philippe, je lui dois beaucoup, et il a ma reconnaissance éternelle. Il me manque. Il NOUS manque. Et je n’écouterai plus jamais Marillion de la même oreille… Philippe, je te dis à bientôt… et merci pour tout.
Jérémy Urbain
C’était une amitié de plus de dix ans. Une rencontre qui débuta par une conversation dans un restaurant indien et qui continua par la suite sur des sorties régulières, des rencontres inattendues et des anecdotes intéressantes.
C’était des rendez-vous au cinéma, à Gibert Musique, chez toi ou ailleurs (et plein d’ailleurs)…
C’était ces épisodes de Walking Dead qu’on analysait goulûment ensemble.
C’était ta confiance et ton aide en des moments particuliers.
C’était des putains de fous rires, des putains de crêpages de chignons ou des putains de coups de gueule mutuels.
Putain… (Permettez moi de jurer)
C’était toi, le Jedi contre moi la créature immonde (et visqueuse) se terrant dans sa grotte, tel le Jeepers Creepers.
C’était toi qui m’avait fait découvrir Substrata de Biosphere (entre autres) alors que je te partageai les univers chaotiques de Neurosis et les paysages sombres de Cult Of Luna (entre autres).
C’était ces moments où on reprenait en cœur Stonerwitch des Melvins avec M. (Oh M !)
C’était ces dialogues débiles et ce personnage suintant que tu m’as attribué.
C’était cette guerre, acharnée, entre la communauté prog, toi et moi qui n’en a toujours rien à faire. Mieux, c’était nous contre le communautarisme de tout poil.
C’était des acouphènes que je te provoquais avec joie et délectation. Et pourtant j’ai réussi à te faire « apprécier » ce monde étrange qu’est le black metal.
C’était toi qui voulait TOUT gérer.
C’était un jeu d’échange entre ton visage clair et ma gueule obscure. Et le pire, et ça tu le sais bien, c’était que ça marchait.
Ce sont dorénavant des souvenirs. Pourquoi ?
C’est fini, Fifi mon ami, Fifi mon « grand frère », tête du triumvirat C&O…
C’est le lien que tu arrivais à tisser entre nous. C’est le lien que nous allons faire perdurer.
Comme on disait entre nous : Accolades. Bises et Succions.
Christophe Gigon
Philippe Vallin nous a quitté. Avec lui nous auraient peut-être quitté aussi la majeure partie de la force et de la passion qu’il savait insuffler aux membres de son équipe rédactionnelle. On écrivait pour nos lecteurs, pour nous-mêmes, pour les artistes mais aussi pour notre mentor. Cet homme cultivé, érudit, entier mais ouvert savait « tenir son équipe » par la grâce, sans autoritarisme ni manipulation. Faire plaisir à Phil restait l’ultime plaisir du mélomane ou du cinéphile. Un bon papier le mettait en joie, une discussion argumentée le nourrissait, un disque réussi le galvanisait. Et il nous renvoyait toutes ses bonnes ondes, malaxées et réappropriées, au centuple. Un sage, un humaniste, un humain, un ami. Dire adieu est inutile puisqu’il sait que tout est dans tout et qu’il continuera donc de participer activement, mais par d’autres canaux, plus spirituels ceux-là, à la grande Geste des gens de bien. Ainsi, la force et la passion ne nous quitteront pas, ne nous quitteront plus. Jamais.
Phil, « l’homme qui aime »: tout était déjà donné dans l’étymologie de son prénom.
Ni hasard ni destin.Une force.
Lucas Biela
2016 est décidément une année bien plus sombre que nous ne l’aurions imaginé. Nous avons beaucoup pleuré le trépas de grandes figures de la musique, mais là nous voilà confrontés au départ d’une de celles qui nous avait permis de les honorer de notre plume, pour vous faire passer un agréable moment de lecture et de découverte musicale. Philippe Vallin n’est plus. Qu’il mette à contribution son esprit (on l’a connu tout aussi fin critique musical que cinématographique) ou son corps (il a su enflammer la butte pinson a Montmagny avec son harmonica et son cajon, et il fallait le voir m’initier aux body percussions lors du concert de Faada Freddy à Villetaneuse) c’est toujours la passion de la vie qui l’animait. Le monde tel qu’il tournait ne lui convenait pas, et il aurait bien aimé s’évader en Islande. Il a définitivement quitté ce monde qu’il n’avait de cesse de remettre en question, pour un monde où il pourra méditer comme il le faisait a l’écoute de l’ambient qu’il appréciait tant.
Pascal Bouquillard
A bientôt mon frère de goût. A bientôt dans chacune de mes chroniques, à chaque magouille politique et à chaque fois qu’un gros con l’ouvrira trop grande. Malheureusement, toi seul savait pousser tes coups de gueule avec amour. Toi le pur, toi le Jedi. Grâce à toi chaque étoile va chanter du Marillion. Merci monsieur Philippe.
Dann Larrivée
C’est avec tristesse et incompréhension que nous avons tous appris le départ de notre ami et collègue. Philippe, lors de notre collaboration cette dernière année et demie, nous avons eu tout le loisir de se connaître, de partager sur la vie, sur la beauté du monde, sur ses mystères, sur les travers de l’humanité, mais aussi sur les merveilles et les créations que l’Homme sait générer. Musique, cinéma, littérature, nous avons passé des heures à en discuter. Et la distance, tu n’en n’avais que faire, et moi aussi. Ce n’est pas un petit océan de quelques milliers de kilomètres qui pouvait nous empêcher de transmettre à l’un et l’autre toute cette passion qui nous animait tous deux. Car oui, Philippe était un passionné; un passionné, un enflammé, tout de cœur et de feu. Philippe, c’était l’humanité et le don de soi, en témoignent ceux pour qui il a organisé et orchestré les activités socio-culturelles qu’il aurait voulu plus nombreuses et encore plus enrichissantes. Je me souviens combien il trouvait regrettable que, fautes de moyens, ces activités et ateliers ne pouvaient prendre l’essor qu’il aurait voulu. Philippe aurait voulu donné encore plus qu’il ne l’a fait, sans mesure ni compromis. Car tel était ce chic type.
Philippe n’était pas que l’éditeur de Clair & Obscur avec lequel je travaillais de concert. Philippe était, et sera à jamais, un véritable ami pour qui j’aurai toujours le plus grand respect et la plus grande considération. Philippe, nos conversations me manqueront et je regretterai toujours de ne pas avoir pu te retrouver à Paris, pour échanger les yeux dans les yeux, ce qui nous émerveillait ou nous consternait profondément. Nous le projetions et en parlions encore il y a de cela quelques jours. Tu me disais combien tu souhaitais rester parmi nous encore assez longtemps pour que nous puissions nous voir enfin. Et j’étais certain que cela arriverait, je l’espérais moi aussi. Hélas, comme dirait Renaud : «la vie est [parfois] une chienne».
Philosophe, anthropologue, sociologue, esthète, ta fibre passionnelle ne se retrouve pas chez le droguiste du coin. Des gens comme toi, il n’en pleut pas. C’est ce qui rend ta perte d’autant plus grande et ta préciosité d’autant plus remarquable. Comme nous le disions souvent, toi et moi, chaque âme qui a jadis fait partie de l’humanité à travers l’histoire s’en retrouve probablement transportée vers les étoiles au moment de notre mort à tous. Ces milliards d’étoiles dans le vide sidéral sont des milliards d’âmes du passé regroupées dans le splendide sépulcre de l’espace. Telle est la théorie de ce cher Arthur C. Clarke, cet auteur dont nous partagions la vision et dont le chef-d’œuvre nous a tellement marqué.
Philippe, je saurai qu’au-dessus de Paris, à quelques années-lumières de nous, une étoile des plus brillantes brillera pour l’éternité sans jamais perdre de son spectre lumineux. Lorsque je lèverai les yeux vers le ciel, je saurai trouver ton étoile parmi les milliards de milliards d’astres qui y sont déjà. Pour l’instant, le ciel est trop obscur pour l’y observer. Mais qu’à cela ne tienne, je ne t’oublierai jamais. Philippe, mon frère, mon ami, de tout mon cœur, je t’embrasse et j’espère que la musique de l’univers parvient à ton oreille et que celle-ci transcende toute la beauté du monde, car de là-haut, tout doit nécessairement être grandiose (enfin, je te le souhaite).
Comme le disait Joe Duplantier dans la chanson « Low Lands » : Tell me what you see, in the afterlife. Au-delà du ciel, au-delà du soleil… Expanded to the state of light… you’re everything, you’re everywhere.
Ton ami inconditionnel,
Dann
Henri Vaugrand
Phil m’a accueilli sans coup férir au sein de la rédaction de Clair & Obscur. Au fil du temps, et de manière exclusivement virtuelle, les échanges sont devenus plus intenses, passionnés, drôles, et même profonds. Philippe pouvait et savait être changeant : provocateur jetant parfois de l’huile sur le feu, adoucisseur arrondissant les angles, rassembleur lorsqu’il était nécessaire de réveiller les chroniqueurs endormis, perfectionniste pour améliorer la qualité du webzine, déconneur pour rappeler que tout cela était sérieux sans l’être… Il avait également suivi et promu avec sincérité mon projet musical Grandval jusqu’à ce que ce dernier entre de plain-pied dans son propre univers. Phil est devenu étoile qui brille auprès d’autres qui me manquent tout autant. Mais que les nuits soient claires ou obscures, je sais que nous pourrons ensemble rire, chanter et torcher le cul au firmament…
Pascal Sain
Cher Philippe,
Nous nous connaissions depuis plus d’un an, correspondant très souvent par message, toi à Paris et moi en Corse. Nous ne nous sommes rencontrés qu’une seule fois en novembre de l’année dernière pour un repas très sympathique en présence des autres membres de l’équipe. Une seule fois, et pourtant ne me connaissant pas tu as été le premier à faire confiance à ma plume, m’encourageant et me montrant une voie que j’ignorais totalement. Et pour ça, je ne t’en remercierai jamais assez. Je sais que tu étais contre toute forme de religion, mais si tu le permets, et je suis persuadé que tu apprécieras le paradoxe, je te vois comme un ange athée ayant eu pour mission de guider et de réconforter de par tes mots, tes actions et même ton travail, les âmes troublées et cela sans rien attendre en retour. Apparemment ta besogne est terminée et te voilà rappelé en haut. Que veux tu la gentillesse et le don de soi sont mals à l’aise dans ce bas monde.
Je te souhaite de te balader au milieu de tes artistes favoris déjà partis.
Adieu l’ami.
Riposa in pace.
Basgi
Rudy Fatou
Je me faisais une fête de retrouver des potes progueux pour le concert de RPWL chez Paulette à Nancy. La soirée de jeudi chez Chris est très conviviale mais il est temps de se coucher. Un coup d’œil à Facebook avant de fermer les yeux et voila que je tombe sur le post de mon ami Henri, également chroniqueur à C&O qui annonce tristement la perte d’un ami décédé le jour même.
Je lis « Phil » et là je m’affole, mes yeux se brouillent, je suis incrédule au point que j’ai tout d’abord voulu croire qu’Henri parlait de quelqu’un d’autre que je ne connaissais pas… c’est dire! J’envoie un message en PV à Henri ne voulant pas croire à cette terrible news… Malheureux, ce dernier me confirme qu’il s’agit bien de Phil Vallin, l’âme de Clair & Obscur, celui qui m’a redonné le goût de chroniquer pour C&O alors que j’étais cramé par 6 ans de chroniques sur le feu site « les accros du metal ». Un véritable exploit de sa part!
Certes, il nous avait annoncé sa maladie il y a 2 mois mais je suis atterré par la rapidité avec laquelle elle l’a emporté.
Et là, c’est parti pour une nuit blanche sur laquelle plane le souvenir de Phil.
Je suis le dernier chroniqueur arrivé dans l’équipe et je n’ai jamais eu la chance de le rencontrer physiquement. Pourtant, dès mon intronisation en juin dernier, le courant passe remarquablement bien. Je ressens au fond de moi la passion, la sensibilité à fleur de peau que Phil possédait et qu’il m’a communiqué incroyablement vite …. incroyablement vite comme cette maladie qui l’a emporté et c’est ce qui m’a réellement choqué. Je n’ai pas imaginé un seul instant que cela irait aussi vite à partir du moment où il nous l’a annoncé.
5 mois d’échanges incessants par mails et de publications sur Facebook que je ressasse dans ma tête lors desquels je perçois la richesse du personnage.
Certes, ses passions pouvaient l’amener à réagir parfois épidermiquement tellement il avait envie de les communiquer.
Je me souviens m’être fait remonter les bretelles dans un mail après que je lui ait annoncé que je n’étais pas fan de Faada Fredy qu’il avait en admiration. Ma seule défense avait été que moi, j’admirais et j’enviais l’éclectisme de Phil, capable d’aimer autant de styles de musiques différents alors que je n’y suis jamais parvenu.
Il m’avait étonné aussi en me présentant son projet musical mené de concert avec un village de Madagascar à l’aube du 21ème siècle, un pays qui est important dans mon cœur.
Au seuil de sa maladie, il s’est encore consacré corps et âme à la rénovation complète du site web de Clair & Obscur, un travail titanesque pour un résultat magnifique.
Ses coups de gueule sur le monde qui marche sur la tête, ses coups de cœur de cinéphile averti qu’il était également… Il n’hésitait pas à s’engager et paraissait avoir le cerveau en perpétuelle ébullition. Il avait encore tant de choses à dire, à créer et à vivre.
Le concert de RPWL auquel j’ai assisté le lendemain de son décès restera à jamais associé dans ma mémoire à Phil, surtout lors de la première partie qui rendait hommage au Pink Floyd psychédélique des débuts, une musique expérimentale peu accessible pour le commun des mortels et donc qui lui allait comme un gant. J’avais à plusieurs reprises les larmes qui me montaient aux yeux et la chair de poule d’émotion. La musique n’en était pas la seule responsable bien sûr.
Comment c’est possible d’éprouver ça pour un mec que je n’ai jamais rencontré physiquement ? En fait, c’est très simple : son immense charisme inondait la toile et il baignait chacun d’entre nous.
Adieu l’artiste et, comme on dit, ce fut bref mais intense… Cette intensité intellectuelle irremplaçable va cruellement me manquer.
Jean-Michel Calvez
Mille musiciens ont changé notre vie, et presque autant s’en sont allés, nous laissant en héritage leur musique et leur engagement à la servir jusqu’au bout. Il en va de même des mélomanes passionnés qui nous donnent la flamme et la foi. Toi, notre Phil, tu étais de ceux-là, et Clair&Obscur était ta voix. Curieux et toujours « à l’écoute », la musique était ta vie, tu te battais pour qu’elles existent, qu’elles survivent et ne sombrent jamais dans l’oubli, C&O était né pour ça. Tu étais exigeant et passionné, intraitable et attentionné, tourmenté et insatiable, militant et indépendant, emporté et modérateur, toujours présent et disponible. Comme tous ces grands disparus dont C&O évoque la mémoire dans ses rubriques, tu nous quittes beaucoup trop tôt, Phil, sans avoir eu le temps de nous préparer à ton absence si brutale. Sans doute as-tu été toi aussi pris au dépourvu par ce départ qui nous dépasse, et nous nous sentons bien seuls face à ton insupportable absence, à ce vide insensé et définitif. Sacré Phil, tu nous as amenés à nous bouger, à nous dépasser, à partager comme toi nos coups de cœur ou nos coups de gueule toujours mérités, à exprimer ce que nous ressentons face aux musiques que nous aimons. Sans forcément en être conscients, nous le faisions autant pour toi que pour nos lecteurs, et pour faire survivre et grandir et sortir de l’ombre cette entité claire & obscure que tu avais créée. Et voilà que tu nous laisses en plan, Phil. Sans toi pour poursuivre le chemin, et l’aventure.
Bon voyage de l’autre côté, Phil. Puisses-tu trouver là-bas, sur la face B, on the dark side of the moon ou celle d’autres planètes encore, tout ce qui a pu te manquer sur notre monde très imparfait, et qui l’est encore plus depuis que tu n’y es plus avec nous. Phil, il y aura certaines musiques, toutes celles dignes de C&O, et jusqu’à nos futures découvertes, celles que l’on aurait aimé partager avec toi, que l’on ne pourra plus jamais écouter sans penser à toi.
Guillaume Beauvois
A l’approche de la fête des morts, le destin n’aurait jamais pu nous jouer un aussi mauvais tour. Alors que nous ne nous y attendions pas, la disparition de Philippe nous a fait l’effet d’un coup de Lucille derrière le crâne. C’était un sacré personnage, même s’il n’aurait pas approuvé ce qualificatif ! Par le biais de Clair&Obscur et de ses chroniques, mais aussi par ces nombreuses interventions, il nous a dévoilé sa finesse d’esprit, son humour, mais aussi son sens de la critique parfois rude, mais toujours juste. A son contact, nous nous sentions grandi par son amour de la vie et son combat pour elle, et par sa générosité. Philippe, c’était comme un grand frère, un guide qui montre le chemin à emprunter et rassure quant à la difficulté à surmonter certaines épreuves. Et c’est cette ténacité qu’il aura conservé jusqu’au dernier moment. Maintenant que tu as rejoint le ciel, qu’un des auteurs dont tu avais lu de nombreux livres ne cessait d’observer, puisse ton étoile briller encore longtemps et rester auprès de nous.
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