Haken – The Mountain
Haken
Inside Out
Après deux premiers albums prometteurs parus sur le label américain Laser’s Edge/Sensory (« Aquarius » et « Visions », publiés respectivement en 2010 et 2011), Haken intègre la cour des grands en sortant aujourd’hui son troisième opus sur la fameuse écurie allemande Inside Out. Pour célébrer ce mariage, le combo n’a pas lésiné sur la durée puisqu’on se trouve en face de plus de 70 minutes de musique. En d’autres temps, on aurait appelé çà un double album. Cet effort quantitatif a pour corollaire une volonté évidente de diversité, « The Moutain » présentant un cocktail intelligemment panaché qui devrait permettre au groupe de ratisser large. Si les morceaux bastons sont un peu moins nombreux que sur « Aquarius », « Falling Back To Earth », « Atlas Stone », « In Memoriam » et, dans une moindre mesure, « Cockroach King » (qui débute par un canon vocal pompé sans vergogne sur Gentle Giant), occupent toutefois vaillamment le créneau, dans un registre proche de celui occupé par Dream Theater ou Threshold. Les autres titres sont majoritairement calmes et symphoniques et semblent avoir été délibérément écrits afin de satisfaire le public progressif. Les amoureux des ballades raffinées ne manqueront ainsi pas de flasher sur des pièces délicates comme « The Path », « Because It’s There » ou encore « As Death Embraces » qui varient fort intelligemment les plaisirs et aèrent avec beaucoup d’à propos un ensemble par ailleurs fort touffu. Si l’on se penche maintenant sur les performances individuelles de chacun des protagonistes de cette cuvée 2013, on octroiera une mention spéciale à Ross Jennings, au chant frémissant d’émotion, et à Diego Tejeida, aux claviers remarquables de sensibilité. Les guitares de Richard Henshall et Charles Griffiths sont, par contre, prisonnières du moule petruccien et la section rythmique manque parfois un peu de finesse. Au-delà de cette dernière réserve, on tient là un opus qui risque d’en scotcher plus d’un au plafond par sa variété, sa puissance, sa virtuosité sans faille et son intelligence musicale. Du bien bel ouvrage !
Bertrand Pourcheron (8/10)
dans la lignée des 2 précédents… HAKEN : c’est un son et une voix bien à eux ! je les verrai, pour la 4 è fois en 2 ans (après Loreley & Crescendo 2011/2012) dans 10 jours au Veruno
Prog’Festival 2013 où nos écoutilles se délecteront de « la montagne » à gravir ! yeahhhh…
Salut,
« The Montain » est, à mon sens, leur album le plus abouti. Bons concerts petit veinard !
Musicalement,
Bertrand
je suis pas trop métal et pourtant je n’arrete pas d’écouter ce disque,mais comment rester de marbre devant une voix aussi travaillé,des mélodies entetantes,un son hyper léché,des passages
calmes à donner le frisson meme dream theater n’a pas fait mieux (ouh là, je vais me faire des ennemis).♥somebody
Salut,
C’est en effet un magnifique opus, même si je le classe perso derrière les chefs d’oeuvre du théâtre du rêve !
Mais çà n’en est pas moins fantastique !
@ plus,
Bertrand