Fuchs – The Unity Of Two
Fuchs
Tempus Fugit
Le patronyme Fuchs va, sans l’ombre d’un doute, rappeler aux exégètes du rock néo progressif allemand des années 1990 et 2000 le joli minois de la belle Ines (compagne, à la vie comme sur la scène, d’Hansi qui s’illustre aujourd’hui à son tour). Ayant capturé dans ses filets le génial vocaliste Chicco Grosso (membre du groupe culte italien Asgard), cette charmante claviériste avait publié une paire de disques fort bien léchés (de « Hunting The Fox » en 1994 jusqu’à « Sleeping The Unknown » en 2002) qui évoquaient tout autant IQ que Rousseau et Pendragon. Après un premier essai assez peu convaincant en 2012 (le quelconque « Leaving Home », mariant maladroitement chèvre prog et chou pop), Hansi Fuchs, préposé lui aussi aux synthétiseurs (et notamment au piano et au mellotron), nous offre, avec « The Unity Of Two », un concept album inspiré par le célèbre « Narzis Und Goldmund » écrit par le grand Herman Hesse. Epaulé par Baggi Buchman et Michael Wasilewski au chant féminin et masculin, par Andy Bartzyk à la guitare électrique, par Florian Dittrich à la batterie, par Henrik Mumm au violoncelle et par Rafael Sonntag au violon, le maître de cérémonie se fend ici de douze compositions de facture plus qu’honorable. Avec une production spatiale, pleine de réverbération, notre joyeuse troupe a en effet décidé de développer des mélodies influencées (toutes proportions gardées) par le Genesis des seventies et le Pink Floyd de David Gilmour. Plusieurs morceaux possèdent ainsi des introductions planantes suivies de séquences plus appuyées (« Are You With Me ») ou encore d’envolées instrumentales sublimées par des soli de six cordes stratosphériques (« Just A Moment Of A Perfect Summer »). On trouve également quelques incartades folk sympathiques (« Your Best Maybe », au refrain hyper catchy) et même une pièce emphatique de treize minutes (le diptyque « Prologue » qui nous entraine dans un voyage intérieur fait de quiétude et de félicité). On le voit, Hansi Fuchs va au bout de sa démarche progressive et ravira de ce fait et avant tout les amateurs du genre.
Bertrand Pourcheron (6,5/10)
CD disponible chez George’s Shop :
http://www.shop33.net/
love it.. nice music 🙂
Rely good
but the voice is unfortunately poor
belle découverte , grande voie , bonne musique !!!!!!!!!!
Moi au contraire, je trouve que c’est la voix le point faible de cet album. Comme quoi nous avons tous des perceptions différentes !
Je n’aime pas la voix non plus. Que l’on retrouve au plus vite le légendaire Chico Grosso d’Asgard !
Chico Grosso, ce n’est pas ce chanteur italien qui souffrait de grosses caries dentaires ?? 😉
Oui, c’est normal qu’il chante comme une casserole avec de tels chicos !!! 😀
Moi, c’est Harald Bareth du grand Anyone’s Daughter que je préfèrais sur les albums d’Ines ! Mais il a du prendre sa retraite depuis !