La Minute Grind N°21 : Cloud Rat – Moksha

Moksha
Cloud Rat
2013
Halo Of Flies

Cloud Rat – Moksha

Doudididada Douuuu di di dada
C’est le grind
C’est le core
C’est la minute GRINDCORE
Doudididada Douuuu di di dada poum pouf

On va laisser de côté l’aspect altermondialiste et revendicateur du truc pour se pencher plus en avant dans le décolleté. Y’en a plein qui s’en foutent de toutes façons, alors, hein… On dit toujours qu’avec une fille, ça le fait mieux. Plus classe, moins macho aux couilles en téflon, plus subtil. On dit aussi que tout passe dès que tu mets une meuf. Si elle est bien gaulée, c’est encore mieux. Comme ça, tout file, même le réchauffé ou le rance. Moins drôle au passage, enfin ça se discute, on peut inlassablement en discuter. Une nana qui gueule, potentiel zygomatique explosé, frayeur absolue ou sexe à piles en devenir. La prochaine fois, promis, j’en ferai une liste, de quoi remplir une page entière tumblr ou instagram et avoir plein d’abonnés p’tits fous. Enfin bon, là, Cloud Rat ça envoie dans le lourd, le kilométrique. Dans le style tranche de hargne poivrée, ça se pose sur la poêle. Gras-grind mais sans conservateur et puis une voix féminine qui beugle ça fait toujours son petit effet titille-chatouille aux hormones. Ça pompe, sauf qu’ici, la fellation se fait à l’épluche patate, ça dissèque et ça te dit de remettre le poireau dans son panier. Cloud Rat, ça ne rigole pas des masses en fait, sérieux, engagé, plus virulent. Aussi fort que du café aux aurores, à se faire tirer par le palto et à être trainé sur la piste imbibée de bière alors que t’avais sorti les baskets ni-crades ni-neuves d’hipster. Bah, bah, bah, ça plait et puis ça le fait, la production est pétante, les riffs louchent vers le screamo/hardcore. Une once de mélodie passe, laissons-la passer, de toute façon ce n’est pas bien long, toujours à l’essentiel, l’urgence. Et puis, c’est la minute grind quoi, je ne fais jamais long d’habitude, les gens se lassent tellemeeeeent vite. Non, « Moksha », c’est un peu plus, un ch’ti plus, la rage, la franchise autre qu’un miasme jeté en mini-jupe, teigneux et gluant. Et les bourrins adorent, mine de rien ! On espère toujours un bout de sein sortir du débardeur. Ah les cons, si sensuels comme un gros vers-de-terre. Ce con de lombric qui n’a pas compris qu’une bestiole avec des plumes peut le boulotter sans une once d’effort, c’est vraiment con ces machins là ! Et ça se permet de terminer sur une plage d’atmosphère, piano en option sans que ça paraisse ridicule, magie de l’instant…

Doudididada Douuuu di di dada
C’est le grind
C’est le core
C’était la minute GRINDCORE
Doudididada Douuuu di di dada poum pouf

Et n’oubliez pas… Grindcore Is Love ! (Oh la oui ! J’y crois !!)

Jérémy Urbain

(La culotte te déchire le slip avec son bec/10)

http://cloudrat.blogspot.fr/

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