Wild Roses For The Exit – Wild Roses For The Exit

Wild Roses For The Exit
Wild Roses For The Exit
2015
Fiction Record Plant

wild roses for the exit

James Fiction a beau ne pas être un personnage de fiction, il n’en demeure pas moins surprenant. En effet, après avoir rendu hommage aux héros du hard-rock des années 70, le voici maintenant s’éprenant, tant sur le plan du look que de la musique, de l’esthétique de la synth-pop et de la cold wave des années 80. D’ambiances chaudes comme la braise, portées par des guitares acérées, on passe à des climats froids d’où découlent néanmoins de belles mélodies tour à tour enjouées et éplorées. L’anglais nous avait cependant déjà mis sur la piste de cette « reconversion » avec un projet synth-pop éphémère répondant au nom de The Prize .

En tour d’horizon de ces années fastes sur le plan des mélodies entêtantes, ce sont bien évidemment les Sisters Of Mercy qui arrivent en tête des groupes que l’on a en tête à l’écoute des morceaux inconsolables (un « Fear Of The Light » aussi troublant qu’un film de Dario Argento). En revanche, on se tournera davantage vers la synth pop légère de Human League dans les moments les plus enthousiasmés (un « Dog Rose Of The Wild Forces » aussi scintillant qu’une boule à facettes). Forts d’une riche versatilité, les claviers peuvent souffler sur des braises ardentes pour raviver la flamme dans les cœurs en émoi, tout comme ils peuvent lancer des alertes pour éteindre des flammes qui menacent de ravager des forêts de cœurs tourmentés.

wild roses for the exit artist

De même, entre tourments et enthousiasme, la voix parvient à faire cohabiter le monde d’une nuit de chagrin et celui d’une nuit de fête, paradoxe que l’on retrouvait chez de nombreuses formations gothiques des années 80. La mélodie reste cependant le moteur de toutes ces aventures et mésaventures, travaillée de main de maître par notre sorcier des claviers noctambules.

Seul à la composition, l’interprétation et la production, et avec des moyens limités, on peut admirer le travail de ce fils d’Albion épris des sonorités synthétiques – mais non factices, et des mélodies simples – mais non simplistes, d’une décennie qui a réussi à faire du beau avec une économie des moyens et des notes.

Lucas Biela

https://www.facebook.com/wildrosesfortheexit/

 


 

Wild Roses For The Exit – Wild Roses For The Exit (Fiction Record Plant, 2015) (English version)

The essence of the eighties concentrated in the new project of the talented James Fiction

James Fiction might not be a fiction character, he is not less outstanding. In fact, after paying a tribute to the heroes of the hard-rock of the seventies, he is now sharing his love, from a physical as much as from a musical standpoint, for the aesthetics of the synth-pop and the darkwave of the eighties. Leaving a room hot as hell, suggested by sharp guitars, he invites us to enter a much colder room yet filed with cheerful and tearful melodies in turn. The englishman had nonetheless gave us a hint of this « conversion » with a short-lived synth-pop project called The Prize.

In a will to bring back to mind the melodies of a handful of catchy years, the Sisters of Mercy come obviously first on a list of bands that we have in mind at the sound of inconsolables tracks (a « Fear Of The Light » as troubling as a Dario Argento movie). Conversely, we will be reminded of the cheerful synth-pop of Human League in the most enthusiastic passages (a « Dog Rose Of The Wild Forces » as glittering as a mirror ball). Highly versatile, keyboards can blow on burning embers in order to revive the flame in fluttering hearts, or they can sound the alarm to extinguish the flames that are a threat to forests of tormented hearts. In the same order of ideas, alternating between torments and enthusiasm, the voice manages to get nights of sorrow and nights of celebration shake their hands, a paradox that we could witness with many of the gothic rock acts of the eighties. Melody remains nonetheless the driving force of all those adventures and misadventures, crafted with love by our magician of late-night keyboards.

Alone to compose, play and produce his musical ideas, and with restricted budget, one can only be in awe of the work of this son of Albion, keen on the synthetic – yet not articial – sounds, and the simple – yet not simplistic –  melodies, of a decade that managed to create beauty with few instruments and few notes.

Lucas Biela

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