Spock’s Beard – Spock’s Beard

Spock's Beard
Spock's Beard
2006
Inside Out

Spocks-Beard

Enfin ! Spock’s Beard est de retour avec un album digne du nom qu’il porte! Car depuis le départ de Neal Morse, le groupe s’était plutôt paumé du côté du rock heavy américain certes pêchu et sympathique, mais sans le charisme et la qualité musicale que Spock’s Beard était capable de produire. Sur ce nouvel effort, la bande à Nick D’Virgilio réussit un tour de force : faire oublier « Feel Euphoria » et « Octane » et faire comme si cet album faisait suite à « Snow ». Il mélange à la fois le rock dynamique et efficace du groupe avec les mélodies sophistiquées des morceaux calmes et… le progressif des premiers jours. L’album fleure bon les années 70 et rend hommage à leurs influences, heavy et progressives. Ainsi, Ryo Okumoto fourni son meilleur travail à ce jour, à l’orgue, au piano, au mellotron, etc, et c’est un pur bonheur. On a l’impression d’entendre Tony Banks, rien que ça ! Alan Morse se prend pour un guitar hero à plusieurs reprises et ses solos sont renversants. La basse de Dave Meros gronde comme jamais ; quant à Nick D’Virgilio, sa batterie fait toujours des merveilles et son chant s’améliore dans toutes les tonalités.

Très varié, l’album commence par un titre qui aurait pu être tiré de la période Neal Morse, « On a perfect day », très prog est proche du parfait. « Skeletons at the feast » est un instrumental de folie, un de leur meilleur, très prog aussi. « Is this love ? » renoue avec le rock heavy, à la « Space truckin », court mais jouissif. « All that’s left » est plus reposant, les mélodies sont travaillées avec un bon solo de guitare heavy. « With your kiss », morceau de bravoure qui fera son petit effet sur scène, est composée de 3 parties, très 70’s, avec de bon solo de claviers et de guitares. « Sometimes they stay, sometimes they go » est plus banal, mais rock. “The slow crash landing man” est une ballade que n’aurait pas renié… Neal Morse, un très beau moment ! « Wherever you stand », c’est du rock qui donne la pêche ! « Hereafter » est une pièce atmosphérique de toute beauté, absolument magnifique. « As far as the mind can see » est la suite de l’album : elle commence par du Genesis 76, suivi d’un peu de Yes, pour ensuite passer à du Genesis période Ray Wilson ; la suite se fait jazzy atmosphérique avec vocaux à la Flower Kings, revient à du Genesis Ray Wilson et finit avec un développement prog de toute beauté.

« Spock’s Beard » se termine par « Rearranged », très dynamique mais plutôt banal, un peu comme le rock d’ « Octane ». Il n’empêche que l’on prend son pied en écoutant cet album, chose qui n’était pas arrivé avec ce groupe depuis « V » (non, ne criez pas, c’est mon avis !!). C’est un nouveau départ pour le groupe, alors vive Spock’s Beard !!!

Fred Natuzzi (9/10)

http://www.spocksbeard.com/

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