« Nevermore » de Nick Gardel, ou le polar en mode progressif…

couverture-nevermore-front-final.jpg

Ancien « bénévole militant » chez Musea, Nicolas Juan a décidé de se lancer dans l’écriture policière depuis quelques années déjà sous le pseudonyme de Nick Gardel. Son dernier polar en date (le prochain est, scoop, déjà quasiment terminé) est noir comme l’ébène et, surtout, multiplie les références au rock progressif. Ainsi, dans « Nevermore » (la sombre épopée d’un libraire amateur de femmes très mures, qui tourne mal avec une kyrielle de cadavres), Nick multiplie les allusions au prog. Il y a déjà le corbeau d’Alan Parsons Project sur la couverture, et une introduction progressive en entête de chaque chapitre. Tous les grands noms du rock symphonique ou du néo-prog apparaissent ici : citons, à titre d’exemple, « Forgotten Sons » de Marillion, « Close To The Edge » de Yes ou encore « Corners » d’IQ. Certaines phrases du livre renvoient même carrément au style de prédilection de son auteur : « Un sourire revient sur les lèvres de Peter Raven, dans quelques instants l’un des plus beaux solos de David Gilmour succéderait au refrain » ! Difficile de faire plus explicite et engagé ! On final, on tient là un roman fort bien écrit qui devrait faire le bonheur des prog addicts, et attirer les curieux.

Bertrand Pourcheron

Nick Gardel « Nevermore » (Editions Friends Only)

http://nickgardel.e-monsite.com

L’ouvrage est à commander directement auprès de l’auteur contre un chèque de 16 €

Contact : gardel.nick@gmail.com

Egalement disponible en version numérique téléchargeable sur http://www.amazon.fr/


 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.