Maschine – Rubidium

Rubidium
Maschine
2013
Century Media

Maschine Rubidium

Mais qui c’est Machin à la guitare qui joue comme une bête ? Et bien… Luke Machin justement. Un nom pareil, ça ne s’invente pas. Le guitariste prodige (connu pour avoir démontré ses talents de soliste hors pair sur l’album « Comm » du groupe anglais de rock progressif The Tangent en 2010) se présente comme la tête pensante (et chantante) de cette formation anglaise de metal progressif de haute voltige. Et l’ami Luke s’est même permis le luxe de baptiser son équipe Maschine, en hommage à son patronyme qui, il faut bien l’avouer, fait beaucoup moins rire dans la langue de Shakespeare. Comme l’ont fait avant lui Eddie Van Halen, Steve Vai ou les frères Von Hertzen. Musicalement, force est d’admettre que l’on entre là dans le très haut de gamme du genre avec ce premier album-miracle qui doit beaucoup à ses compatriotes de Haken ou Threshold tout en se permettant des hommages appuyés aux meilleurs travaux de Joe Satriani ou Jeff Beck. Les compositions, construites et réfléchies (nulle démonstration gratuite de mauvais aloi n’est à déplorer chez Maschine contrairement à ce que l’on peut entendre depuis de trop nombreuses années chez….), montrent un équilibre instrumental bien pesé entre les parties de guitare ciselées et les envolées de claviers extraordinaires servant toujours la mélodie, contrairement à ce que l’on peut remarquer chez….

A relever également que les lignes de chant, équitablement distribuées entre monsieur Machin en personne et la claviériste, toujours au service du titre qu’elles transcendent ainsi, permettent l’émergence de véritables morceaux et non de simples pistes quasi exclusivement instrumentales et servant de prétextes, le plus souvent, à diverses excroissances guitaristiques du plus mauvais goût (comme chez…). A noter que le batteur n’est en rien manchot et que l’autre guitariste, Elliott Fuller, ne joue jamais les seconds couteaux. Qui a eu la chance de voir sur scène The Tangent ou d’écouter le disque cité dans le premier paragraphe sait déjà que Luke Machin apparaît comme le virtuose du moment sur qui on est en droit de placer les plus sérieux espoirs.

Maschine Band

Comme on avait misé gros en son temps sur Devin Townsend (découvert sur l’album mythique Sex and Religion de Vai) ou Guthrie Govan (qui a joué avec toute la crème des musiciens de prestige international), il est temps à présent de poser ses deniers sur la table de voyance : l’avenir du metal progressif appartient à Machin.

Voici à présent les réponses au jeu tant attendu : écrivez Dream Theater sur les pointillés qui ont émaillé cet article, un texte plus clair et plus étayé apparaîtra, comme par magie, devant vos yeux ébahis.

Christophe Gigon

http://www.maschineuk.com/

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