Loreena McKennitt – The Journey So Far
Loreena McKennit
Version Deluxe 2 CD Quinland Road/Keltia Music
Originaire de la petite ville de Matinoda au Canada, où son père élevait du bétail et sa mère était infirmière, la jeune Loreena a fait preuve, dès l’âge de treize ans, de formidables capacités pour le chant et la harpe. Depuis ses premières amours pour la culture celtique (héritées de sa famille venue d’Ecosse et d’Irlande), la belle rouquine a multiplié les œuvres de très grande qualité (depuis son premier album « Elemental » en 1985 jusqu’à « Troubadours On The Rhine » en 2012, en passant par les sublimes « The Book Of Secrets » en 1997 et « An Ancient Muse » en 2006).
Le best of qui nous intéresse aujourd’hui célèbre, avec brio, trente ans d’une carrière exemplaire et fait partie de ces disques que l’on est fier de tenir entre ses mains. Il s’agit, en effet, d’un double opus mi studio mi live qui sort au moment même où Loreena rencontre un formidable succès planétaire. « The Journey So Far » s’articule autour d’une excellente rétrospective studio et surtout d’un majestueux chapitre live compilant les extraits phares d’une prestation mémorable donnée à Mainz en Allemagne, le 21 juillet 2012. Le CD studio, composé de douze pièces magistrales, vaut son pesant de cacahouètes et nous offre des versions edit majestueuses de titres aussi oniriques et incontournables que « The Mystic’s Dream », « The Lady Of Shalott » ou encore « The Bonny Swans ». Autant de chansons qui vous font immanquablement monter les larmes aux yeux tant la musique alambiquée et atmosphérique de Loreena mélange formidablement cultures du monde (avec une préférence notable pour l’univers celtique et le rock flamenco andalou), pop mélancolique et sens mélodique tout bonnement génial. En ce qui concerne maintenant l’opus live, il présente des versions souvent inédites de chansons souvent très connues (citons, à titre d’exemple, « Santiago » et « Caravanserai ») mais également des titres de fort belle facture (tels que « The Star Of The County Down » et « As I Roved Out »), jusqu’alors jamais interprétés sur les planches. Cerise sur le gâteau, une version divine de « Full Circle » clôture magnifiquement cette œuvre phare, à la croisée des cultures et des années. Superbe !
Bertrand Pourcheron (9/10)
Hahaha, le début est plus qu’approximatif, Loreena a aussi des ancêtres qui viennent de l’actuel Ukraine côté maternel (une arrière grand-mère qui était mennonite dans l’empire russe). Son héritage celte et son amour pour la musique celte, elle ne le doit pas trop à sa famille proche qui n’était pas des musiciens ou des amateurs de musique, à part peu-être chez une grand-mère où il y avait un piano, mais quand elle est parti étudié à Winnipeg, elle a fréquenté un club qui jouait et passer de la musique folk originaire des îles britanniques, pour la musique tout court ça vient de quand elle a commencé à prendre des cours de piano et de chant classique, les élèves devaient en outre obligatoirement chanter pour la chorale à l’église, si j’ai bien retenu toutes les nombreuses interview d’elle que j’ai pu écouter. « Originaire de la petite ville de Matinoda au Canada », tu m’as tué de rire, peut-être une contraction du petit village de Morden, et de la province du Manitoba dans laquelle il se trouve. Il ne faut pas faire des chroniques vites faites/ bâclées juste à partir de la page wikipedia, désolé d’être un peu sévère. Mais ça m’énerve toujours quand je lis des « saucisses » dans les chroniques sur internet. Je n’aime pas les articles erronés. Quand aux capacités pour la harpe (limitées…ce n’est pas moi qui le dit, mais elle en interview et d’ailleurs ça se voit en comparant à d’autres artistes, comme Moya Brennan par exemple, ça lui suffit juste pour s’accompagner quand elle chante, c’est venu bien après les 13 ans les capacités/goût pour la harpe, elle acheté sa 1ère harpe au début des années 80. En tant que fan, j’arrive à savoir si ce que je lis et vrai ou faux, mais tout le monde, qui atterrit sur cette page, n’est pas forcément un fan avisé.