Julien Doré – & : Critique et entrevue
Julien Doré
Columbia
Comment aborder l’écriture si personnelle de Julien Doré ? Comment approcher ce travail ciselé sans le dénaturer quelque part ? Comment décrire la beauté dont regorgent les mots qui ont été choisis ? Car oui, si la poésie, la nature, l’amour, la chaleur de l’autre sont les thèmes dominants, la façon d’agencer les images, de faire sonner les substantifs, de chanter, même, rendent le tout magnifiquement beau. Tout simplement. Et de temps en temps, sous des apparences anodines, se cachent les ombres de la mélancolie fragile. Julien Doré a assurément trouvé l’inspiration « dans la spleenétique grisaille des brumes hiémales et la turpidité des pensées écrasées de soleil durant [ses] longs vagabondages » comme l’écrivait Jane Loubet-Manadé.
Après le monumental Løve (2013), Julien Doré était attendu au tournant. Avoir exprimé tant d’émotions, les avoir partagées avec le public en tissant un lien unique avec lui, et ce, seulement au bout de trois albums, c’était un acte magique, le hissant au sommet de la popularité, tout en conservant sa patte unique, sa fraîcheur, son originalité, avec ses fulgurances d’écriture et son talent de showman charismatique. Il était clair qu’avec ce quatrième opus, les attentes étaient hautes. Et pour symboliser le lien qui unit les hommes & Julien avec son public, & en est le titre.
Julien Doré n’est pas tout seul. Il y a son équipe habituelle, celle avec qui il a partagé sa vie en studio et en tournée, et qui sont devenus ses amis : Darko, Baptiste Homo & Clément Agapitos (le duo OMOH), Mathieu Pigné, Arman Méliès & le fidèle Antoine Gaillet à la réalisation. Et autant dire que la musique est à la hauteur, reprenant les bases de Løve, en les travaillant dans une mouvance pop, électro, voire post parfois, donnant à l’ensemble une chaleur esthétique palpable, écrin dans lequel la voix de Julien resplendit, vecteur d’émotions post romantiques, conteur poète introspectif ou chantant les louanges d’une nature bienfaitrice. Les chansons résonnent entre elles, jouent à se rappeler l’une l’autre par des mots-clés, des lieux, des images, des notes.
« Porto-Vecchio » ouvre le bal avec une musique aux saveurs 70’s, envoûtante & brillante, d’une beauté simple, où la fin d’une romance est sublimée par l’optimisme. Puis c’est l’été avec « Coco Caline », dansant et lumineux, mais solitaire & plein de désir. « Sublime & Silence » laisse sans voix, gorge nouée. La délicatesse des mots, la peine sublimée qui ressort, le paysage musical dans un entre-deux en clair-obscur … un petit chef-d’œuvre. Et la version piano voix qui tourne sur internet est à pleurer. « Le Lac » nous refait le coup de « Paris Seychelles » : aussi addictif, aussi réussi avec une mélodie qui reste en tête, une impression de fin de journée d’été lorsque le sel de la mer nous colle encore à la peau et laisse son empreinte tatouée sur nos corps. Avec une introduction musicale intrigante, « Corail » dévie très vite vers une chanson ensoleillée convoquant le fantôme d’un Chris Rea. Mais ce serait trop simple bien sûr, car c’est une rupture qui s’opère ici.
Autre moment magique, « Mon Echo », balade aérienne aux paroles magnifiques, et une musique au diapason. S’y perdre, s’y entendre résonner, en écho, c’est l’effet que procure ce morceau. Puissant. « Romy » permet à Julien de s’exprimer en Italien, une jolie chanson entre mélancolie & sourire. On redanse avec « Moonlight Serenade », et même si l’on se trouve dans un moment de doute amoureux, la chanson est plutôt fun, avec des paroles décalées. « Eden » retrouve une ampleur musicale rappelant « Viborg », majestueux, dévoilant tout le talent des musiciens, avec en dessert un superbe solo de guitare qui nous emporte loin. « Magnolia » et sa note de piano pulsative, c’est un morceau qui hypnotise, qui ne lâche pas, et la voix feutrée de Julien caresse et heurte. Vous reprendrez bien une bouffée d’oxygène ? Ok, « Beyrouth Plage » est là pour ça. Un peu en deçà cette chanson, mais sympathique et qui invite à bouger le pied.
Par contre, « Caresse », musique co-composée par Arman Méliès, est une toute autre histoire. Urgente, brûlante, avec un chant doublé, accolé à un texte christique, l’ensemble impose le respect, temps suspendu mais borné, avec un début, une fin. Un must. Enfin, avec « De Mes Sombres Archives », on prend de la hauteur sur des destinées tragiques, instant solennel, requiem, crescendo d’émotions vibrantes, provoquant des frissons avec un final époustouflant.
Julien Doré réussit le pari difficile de sortir un quatrième album aussi bon que Løve, en mariant exigence dans le texte & musique de haut vol. Tout est travaillé dans les moindres détails, l’atmosphère, la place des instruments, l’émotion, l’objet lui-même sous forme de petit livre avec moult photos et ses quatre pochettes amovibles, accompagné d’un dvd sur le making of très réussi. Un voyage spatio-temporel au sein de vibrations terrestres, amoureuses, mélancoliques, dramatiques. A savourer.
Fred Natuzzi
http://www.juliendoreofficiel.com
Interview avec Mathieu Pigné
Mathieu Pigné est le batteur de Julien Doré. Présent aux côtés de Julien depuis Bichon (2011), le musicien a accepté de dévoiler quelques secrets de fabrication de &, en révélant une personnalité très attachante. Un musicien abordable, les pieds sur terre, et qui dit les choses avec honnêteté. Propos recueillis par Fred Natuzzi en novembre 2016 :
Salutations à Mathieu et merci de prendre un peu de temps pour Clair & Obscur !
Fred Natuzzi : Avant Julien Doré, tu étais connu pour être le batteur dans Radiosofa. Raconte-nous cette aventure.
Mathieu Pigné : C’est une longue aventure & je ne suis pas sûr d’avoir assez de mots … Ce groupe a été toute ma vie pendant plus de 20 ans, nous sommes presque tous amis d’enfance & je souhaite à tout musicien de vivre ce que j’ai vécu avec eux.
FN : C’est définitivement fini avec Radiosofa ? Nous sommes nombreux à le regretter !
MP : Oui c’est totalement terminé, nous n’en pouvions tout simplement plus. 20 années à te battre, à faire du « Don Quichottisme » avec un bizness qui ne te ressemble pas, c’était trop difficile. Mais je suis très fier de cette aventure, de mes amis, de ce que nous avons traversé. Il me reste tellement de bons souvenirs et puis surtout ce disque, Le Souffle Court, qu’on a fait avec Antoine Gaillet et dont je suis vraiment très fier. D’ailleurs je suis persuadé que s’il était sorti récemment, il aurait eu un autre destin …
FN : Comment as-tu intégré la team de Julien Doré ? Tu t’es retrouvé en famille puisque tu connaissais déjà les autres musiciens !
MP : Par le biais de Darko. On jouait déjà ensemble en 2008 (en fait ça fait aussi plus de 20 ans que nous sommes amis) et il s’est retrouvé dans une soirée avec Julien qui venait de gagner Koh Lanta et qui a beaucoup aimé ses chansons. Il nous a proposé des premières parties et il a tenu parole (comme d’hab’). Pour l’anecdote, je jouais aussi avec Arman Méliès à l’époque et quand Julien a choisi Antoine Gaillet comme réalisateur pour Ersatz (2008), il a aussi pris Arman comme guitariste. Et juste après Ersatz, Antoine a réalisé « Le Souffle Court ». Il y avait quelque chose de logique et de prédestiné à ce que tout ce petit monde joue ensemble 😉
FN : Durant la tournée Løve, comment as-tu géré l’accueil du public ? Qu’est-ce que cela a changé pour toi personnellement et professionnellement ?
MP : J’avais déjà éprouvé des sensations fortes sur Bichon, mais sur la tournée Løve, vu l’histoire du disque et la manière dont on l’a fait, ce succès croissant a été une forte étape dans mon accomplissement personnel. Je pensais sincèrement que je ne vivrais jamais ce genre d’expérience après toutes les désillusions que j’avais eues dans ce métier avec Radiosofa. J’étais déjà très fier d’accompagner Julien mais je n’imaginais aucunement qu’un jour toutes les salles dans lesquelles nous jouions allaient afficher complet des mois à l’avance. Professionnellement j’ai commencé à recevoir des propositions pour jouer avec d’autres artistes mais ce n’est pas ce que je retiens pour autant, c’est plutôt ce qu’on apprend de soi-même quand on se retrouve à jouer devant 50000 personnes, la pression, l’envie de faire mieux chaque soir et surtout d’être à la hauteur de ceux qui ont fait l’effort de venir et de ceux qui sont sur scène avec toi. Cette tournée m’a vraiment fait devenir meilleur.
FN : Sur &, tu es crédité pour les arrangements de « Mon Echo » et « Magnolia ». Concrètement, quel a été ton apport ? Julien demande-t-il vos avis (à toi et aux autres) sur ses textes et/ou musiques ?
MP : Il faut bien imaginer que Julien est un artiste solo certes, mais un mec de groupe dans l’âme. Il a toujours l’ultime décision, c’est quand même son nom sur l’affiche, mais il nous consulte et on se parle beaucoup. Pour les deux titres dont tu parles par exemple, il m’a envoyé sa voix avec un piano en me demandant si j’avais des idées de batteries dessus. J’ai composé un truc sur mon ordi (plusieurs en fait jusqu’à arriver aux bonnes versions) et comme ça lui a plu, on est resté sur ces idées pour le disque (il n’y avait plus qu’à les jouer en vrai). Pour les textes, on en parle aussi, mais simplement parce que j’adore sa façon d’écrire (j’écrivais beaucoup de textes dans Radiosofa) et parce que, pour moi, c’est primordial. Je ne peux pas écouter des chansons dont le texte ne me touche pas. Je le trouve extrêmement talentueux et en studio, j’adore regarder son petit carnet, là où il couche ses premières idées (et à titre personnel, je trouve le texte de « Mon Echo » hallucinant).
FN : Comment s’est passé l’enregistrement de & en comparaison avec Løve ?
MP : C’était une réflexion plus longue que pour Løve, un peu comme s’il fallait repartir de zéro, ne pas rester sur nos acquis, nos réflexes, ce que Julien nous a demandé d’ailleurs. Pour ma part, je l’ai vu comme un laboratoire à idées. Au lieu d’être tout le temps tous ensemble, nous faisions des sessions éparses, on laissait reposer, on y revenait et pendant ce temps Antoine & Julien avançaient. Au final ce disque a été plus long à faire mais j’ai l’impression de l’avoir abordé avec plus de fraîcheur. J’en suis très fier.
FN : As-tu ton mot à dire concernant le son de la batterie, électronique, organique ou programmée ? Comment as-tu travaillé avec Antoine Gaillet & Julien ?
MP : Oui, car c’est entre nous une histoire de confiance. Si je suis là aujourd’hui, ce n’est pas seulement parce qu’on est amis. Julien sait que je ne vais pas lui proposer un truc hors sujet et que je cherche beaucoup et tout le temps. Et puis, j’ai presque enregistré tous les disques sur lesquels j’ai joué dans ma vie avec Antoine et il me connaît mieux que quiconque. Il connaît mon son, mes doutes, mes qualités et il sait aussi où je peux aller. Donc quand je leur propose des idées à tous les deux, je me sens légitime. Certaines sont modifiées, d’autres sont telles quelles, mais c’est toujours dans une relation d’échange. On sait tous qu’on veut le meilleur pour ses chansons et que l’égo de musicien n’a rien à faire là. Personne ne sait me mettre plus à l’aise qu’Antoine quand je suis derrière ma batterie. C’est très impudique comme travail de se lancer parfois dans une chanson qu’on ne sait pas encore jouer, mais lui sait me donner la confiance nécessaire pour que je tente des choses.
FN : Sur « Caresse », ton jeu est très différent. Est-ce dicté par la composition d’Arman Méliès ou peux-tu l’élaborer et rajouter des percussions par exemple ?
MP : En fait, cette chanson est de Julien à l’origine (Arman est arrivé après dessus). Il m’a appelé un soir en me disant qu’il avait envie d’écrire un morceau rapide comme « The Ratt » de The Walkmen. Un peu plus tard, il me joue le titre piano voix chez lui et là, je lui dis que pour moi on est dans des terres inconnues par rapport à tout ce qu’il a fait avant, et que j’adore ! La difficulté était de ne pas le rendre pop rock et de rester dans une certaine élégance. Pour le coup, je me suis fortement inspiré du groupe The National pour la batterie (« Don’t Swallow The Cap »). Je suis assez fier de cette ligne d’ailleurs. Antoine y a rajouté des choses mais l’idée de départ était là. Il fallait que le titre soit tendu mais pas épique et au final c’est un de mes préférés du disque.
FN : A quoi peut-on s’attendre scéniquement lors de la tournée des zénith ? Jouerez-vous dans de plus petites salles ? Que peux-tu nous révéler ?
MP : Ha ha, effectivement je ne peux rien te dire si ce n’est qu’on y réfléchit beaucoup et que tout commence à se dessiner. Il y aura des surprises (plein) et rien que de penser à la setlist qu’on a commencé à évoquer, j’ai envie de prendre mes baguettes 🙂 Pour le reste de la tournée, vous verrez 😉
FN : Quels sont les batteurs qui t’ont le plus influencé ?
MP : J’en ai eu tellement que je ne pourrais pas t’en sortir plusieurs comme ça, ou alors John Densmore, car il a été véritablement le premier. Je « geek »beaucoup quand je suis chez moi : je cherche, j’écoute et je vais voir énormément de musiciens de tout style. Ensuite, une fois qu’ils m’ont donné des idées, je monte à l’étage travailler ma batterie. Cette année sans concert a été assez longue pour moi et du coup, j’en ai profité pour rendre à la batterie tout ce qu’elle m’avait donné. J’ai énormément travaillé, plus que je ne l’avais jamais fait. Aujourd’hui j’aime beaucoup regarder le travail d’Ilan Rubin, il est dans une esthétique que je comprends et qui me parle. Dans un registre plus pédagogique, j’aime beaucoup le travail de Benny Greb. Clive Deamer aussi, ainsi que le batteur de The National etc… La liste est très longue en fait.
FN : Tu peux te fondre dans tous les genres, du post rock de Basquiat’s Black Kingdom (dont on attend toujours le disque, n’est-ce pas Arman !), au rock d’Arman Méliès ou celui atmosphérique de Amara, en passant par la pop électro de Julien ou celle plus sombre de Darko. Quel style de jeu a ta préférence ?
MP : A l’origine, je suis un batteur de rock. Je ne viens pas de la pop, et d’ailleurs, je n’en écoute jamais. J’aime la musique sombre et torturée, dans la folk, le hip hop ou le metal. Et puis, au final, je me rends compte en vieillissant qu’il y a les choses qu’on veut faire et les choses qu’on sait faire, que ce ne sont pas toujours les mêmes et qu’on peut prendre du plaisir aux deux. Il y a quelques années, je t’aurais dit que j’attendais toujours le coup de fil de Nick Cave ou de Black Rebel Motorcycle Club pour jouer avec eux, mais aujourd’hui je me sens très bien à ma place. Tous ces projets me rendent foncièrement heureux car en plus, j’ai la chance de les faire avec les personnes que je préfère dans ma vie.
FN : As-tu des projets annexes ? Où en est l’album de Darko ? Y aura-t-il un album de Amara ?
MP : Je travaille sur un projet depuis un an et demi maintenant avec Fabien de Radiosofa & Helmut Tellier, le chanteur de La Maison Tellier. On prend notre temps, on écrit des chansons, on avance & ça commence à avoir de la gueule. Morgane Imbeaud, ex-Cocoon, vient chanter sur plusieurs titres, Adrien Soleiman a posé un sax, nous allons débaucher l’ami Méliès sur un titre, Darko est passé en grand frère faire des jolis arrangements, Julien Noël nous a réalisé de beaux claviers… Bref, je ne sais pas quand tout ça sera prêt mais j’ai hâte de le partager car j’en suis très fier. Amara avance très bien en ce moment sur un projet littéraire qui devrait voir le jour en 2017 et pour Darko, l’album (réalisé par vous savez qui) est terminé. Reste plus qu’à souhaiter qu’un label jette la bonne oreille dessus. Avec David (prénom de Darko, ndr), nous travaillons toujours et d’autres projets sont dans les tuyaux …
Et puis sinon, et surtout, merci à vous tous qui faites ce joli travail pour nous donner à nous, qui œuvrons pour la plupart dans l’ombre, un peu de lumière de temps en temps. Et merci de nous faire découvrir des belles choses et de les relayer. Longue vie à Clair & Obscur et toutes mes pensées en ces temps difficiles.
FN : Merci infiniment Mathieu, bonne tournée avec Julien & la team, et à très bientôt !
J’aime Julien Doré mais vous perdez votre identité en écrivant pour de la pop, il aura largement droit a ses plateaux TV et ses billets dans tous les magazines rock, pop et féminins . Je trouve ça bien dommage …
Merci pour ce commentaire. Cependant la ligne éditoriale de C&O est assez ouverte pour parler de la pop de Julien Doré. J’essaye aussi d’apporter un autre éclairage sur son travail par mon ressenti et non faire une promo superficielle juste pour faire le buzz … Je trouve son travail bien au dessus du lot.
sectaire!!
(réponse à Christophe)
Encore bravo à tous ces hommes de musique et de coeur !
En particulier big Kiss à Mathieu pour cette très belle interview.
Lecture vraiment intéressante et qui change de ce que l’on peut lire habituellement sur cet album et cet artiste.
Merci et bonne continuation à vous.
Merci beaucoup Elisa !
…Mouais !…Je suis assez d’accord avec Christophe. Mon premier reflex lors de ma connection sur le site et de voir un article consacré à M’sieur DORÉ fût de me dire « Mince (oui je suis très poli !) j’me suis trompé de site ». Après une seconde tentative, la réalité à nouveau devant mes yeux, me consternât. Non pas que je déni le probable talent de ce jeune homme, mais parce que j’attend autre chose de vous. Les dithyrambes que je vous adressais, malheureusement suite au décès de Philippe, l’étaient parce que vous représentiez pour moi une source d’information et de découverte d’artistes qui n’avaient pas la possibilité d’être connus du public autrement que par des sites tels que le votre. Je suis certains que vos lecteurs attendent de vous que vous tourniez vos oreilles vers des artistes qui méritent tout autant vos chroniques que Julien DORÉ, mais qui n’auront eux pas les honneurs des médias habituels. Bon, la colère passée, je vous promet d’essayer de cliquer sur les clips pour écouter…et voir (notamment « Le Lac » qui m’paraît à première vue très bien !!!), mais pas tout d’suite tout suite !
Je te rassure Denis, le but du site est de faire découvrir des artistes de tous horizons, pas connus ou … connus. Coup de coeur et coup de gueule. Ça n’a pas changé ! J’avais déjà parlé de Julien Doré pour le précédent album ! Il n’empêche que l’on peut s’offrir de temps en temps une fenêtre sur un artiste connu. Et je sais que Philippe appréciait de plus en plus son travail et il aurait approuvé à 100% la présence de cette chronique ici, comme il l’avait fait la dernière fois. Merci en tout cas de nous lire, d’avoir des attentes. C’est flatteur pour nous qui faisons de notre mieux pour parler de ce qu’on aime, même si tout ne plaît pas à tout le monde.
Merci Fred pour cette chronique. C’est très intéressant d’avoir fait des parallèles entre les chansons et avec Løve dont tu avais aussi fait une chronique efficace à l’époque sur C&O.
Merci de continuer à nous faire partager ta vision et ton expertise musicale sur des artistes de tous horizons!
Je partage ton avis sur la plupart des chansons avec un vrai coup de coeur pour Caresse (avec Eden et de mes sombres archives aussi).
Par les temps qui courent ça devient presque thérapeutique de pouvoir se perdre dans cette belle poésie, ce spleen guérisseur qui nous aide à nous évader sur plus de légèreté et d’amour….
Oui cet album est bien tombé et il est abouti, certainement le plus abouti de tous. Julien se livre et on prend le train en marche, l’album nous emmène loin….
Quelle brillante idée d’avoir publié l’interview de Mathieu, celle d’un musicien (hyper doué) et non de l’artiste. Ça fait plaisir d’avoir un autre regard sur l’album et de la manière dont il a été conçu. On avait déjà celui de Julien à travers le DVD et celui de Mathieu vient compléter le tableau avec des petits secrets de fabrication qu’on aurait pas découvert ailleurs!
Ça change de la promo récurrente et télévisuelle actuelle.
Merci Mathieu !
Et bravo @Fred!
Mille merci Monia !
Merci Fred pour le retour. J’avoue que parler de colère dans mon commentaire était un peu excessif, voire impulsif et que la surprise passée je me rappelle que fidèle auditeur, dans mes jeunes années, de Jean-Bernard Hébey dans son émission sur RTL « Poste restante », ce dernier nous avait fait découvrir une autre facette musicale de…Patrick JUVET, en lui organisant un concert, loin de ses chansonnettes habituelles. Les afficionados de Jean-Bernard avait été surpris tout autant et pour la plupart « scotchés » par le talent du garçon. Bonne journée et un grand Merci de continuer l’aventure…
Je me souviens que Julien Doré était l’acteur principal de Pop Redemption, un film à petit budget dans lequel il incarnait de façon caricaturale le leader d’un groupe de Black Metal d’où l’éclectisme du mec.
Normal de retrouver la chro de son album sur un site éclectique comme C&O créé par un mec oh combien éclectique également (Phil).
Et Phil avait adoré la performance de Julien dans ce film qu’il avait particulièrement aimé. Il avait notamment la présence du grand Alexandre Astier 🙂